Quatrième de couverture :
Chaman de métier, Eugénie Markham s’efforce de protéger le monde des mortels contre les entités qui s’y introduisent illégalement. Mais, en tant que reine du royaume des ronces sur les épaules de laquelle repose une prophétie, il n’y a pas de refuge pour elle et son bébé sur le point de naître quand une mystérieuse nuisance commence à dévaster l’Outremonde… La source enchantée de la nuisance n’est pas la seule menace que doit affronter Eugénie. Dorian, le Roi des Faës sacrifie tout pour l’aider mais Eugénie ne peut faire confiance à la synergie qui les attire à nouveau l’un vers l’autre. La trêve difficile entre elle et Kyio, son ancien amant changeforme, est mise en danger par des secrets qu’il ne peut -ou ne veut- pas révéler. Alors qu’une force formidable grandit et menace à son tour le monde des humains, Eugénie devra user de son propre destin maudit comme d’une arme… et oser l’ultime sacrifice…
Voici le dernier opus de cygne noir. j’avais bien aimé cette série, ce sera donc l’occasion d’en parler. En plus il rentre dans le challenge de Calypso, 1 mot des titres , magnifique! J’en profite pour remercier le portail Romance, Charme et Sortilège – Bit-Lit.com, qui en organisant un concours m’a permis de gagner ce livre.
L’histoire en quelques mots :
Engénie, l’héroïne, est enceinte de jumeaux. Son fils, si la prophétie s’avère exacte, devrait asservir le monde des humains… Du coup elle est obligée de se cacher pour mener sa grossesse à terme. Pendant ce temps, une menace se répend en outremonde.
Mon ressenti :
Le début du livre permet de se replonger dans l’histoire. On retrouve Eugénie en Outremonde avec les problèmes liés à sa grossesse. C’était très bien pour moi, car la lecture du tome 3 commençait à dater. Le lecteur est petit à petit amené dans une nouvelle intrigue et à la moitié du livre ça s’accélère et on retrouve le rythme des tomes précédents. L’histoire est bien amenée et la fin n’est pas celle que j’attendais. Donc du suspens fort sympathique.
Le style de Richelle Mead est toujours aussi sympathique. Pas d’originalité mais une lecture fluide et un vocabulaire varié. Ce qui est pas mal pour de la bit-lit.
J’aime toujours autant le personnage d’Eugénie. Tiraillée entre deux mondes, elle a été obligée de faire évoluer ses préjugés pour accepter sa part liée à l’Outremonde et répondre à ses obligations de souveraine. J’avais adoré Kiyo au début de la saga, maintenant j’ai juste envie de l’étriper… Il faut lire ce tome pour comprendre. Par contre Dorian redore son capital sympathie.
Le voyage entre les différentes terres d’Outremode est un des moments que j’ai préféré dans le livre. On est en pleine aventure, ce qui peut manquer dans certains livres de bit-lit. De l’action, point de romance ou de sexe à ce momant là. Par contre je ne suis pas du tout d’accord avec la fin, bouhhhhh, en plus c’est la fin de la saga alors ça ne changera pas.
Même si je n’aurais pas dit non à un tome de plus (pour le happy end), je trouve que c’est une bonne idée d’arrêter la série tant qu’elle plaît encore à ses lecteurs, contrairement à certains qui font des sagas à rallonge sans contenu. La fin n’est pas non plus des plus consensuelle, alors bravo Richelle Mead. Une vrai marque d’originalité dans un style qui tend à être prisonnier de ses stéréotypes. Ce sont les points les plus positifs de ce tome, après l’histoire est sympathique mais n’est pas non plus hyper originale.Un bon moment de lecture.