Quatrième de couverture :
« Comparé à ces contes, Poe ressemble à de la musique de chambre », a écrit Daniel George. On sait maintenant que Howard Phillips Lovecraft est le premier romancier moderne dans l’ordre du fantastique. Les récits qui composent Démons et merveilles sont autant de voyages hallucinants et angoissés à travers cet inconnu que les découvertes scientifiques modernes n’ont réussi qu’à multiplier.
Il y a des auteurs à lire, mais alors à chroniquer… Aïe aïe aïe. Mon premier contact avec Lovecraft date d’il y a 16 ans!!! une rencontre avortée pour cause de frayeurs trop importante. Pour ce deuxième essai j’ai lu Démons et merveilles, un récit présenté comme étant en partie autobiographique.
Mon ressenti :
Pour un auteur complètement barré une chronique décousue. Je n’aurais pas aimé être dans la tête de Lovecraft… Il invente un tas de bestioles complètement bizarres et plus effrayante les unes que les autres. Le récit est hallucinatoire. Tout ceci m’a « un peu » perturbée au départ. Je n’étais pas toujours sure d’avoir bien compris ce qui se passait ou ce qui s’était passé. Le texte est découpé en quatre parties qui peuvent être indépendantes, surtout la quatrième d’ailleurs. Le premier texte m’a rappelé mes premières lectures à savoir la découverte de l’occultisme et de monstres terrifiants. Le deuxième et le troisième nous présente une histoire du héros Randolf Carter pas piquée des vers. Enfin la dernière est un voyage dans les rêves du héros, attention Lovecraft nous envoie même sur la lune!
Tout ceci peut sembler abracadabrant, et l’est d’une certaine façon. Mais Lovecraft raconte cela avec tellement de détails et presque de logique, que passée la surprise, le récit se tient et se lit. Ce texte pourrait paraître un peu banal aujourd’hui, mais il ne faut pas oublié qu’il a été écrit entre 1919 et 1933.
Plus que des personnages secondaires il y a de nombreuses bestioles secondaires dans ces récits. Je ne me suis pas attachée à une en particulier, elles sont toute affreuses et présentées comme horrifiantes (en réalité elles ne font pas vraiment peur). Pas de coup de cœur particulier pour le héros non plus, même s’il a quelques bons côté. Il parle chat! Oui oui vous avez bien lu, chat. D’ailleurs il se fait aider par une armée de chat, un des moments du récit que j’ai préféré, c’est juste complètement farfelu.
Au final :
A lire si vous souhaitez faire un voyage halluciné, hallucinant, sans consommer de produits illicites !
Oh mais ! ça compte pour le SFFF !!? Parce qu’en fait, je me rends compte que ces 4 nouvelles sont comprises dans le recueil « Les contrées du rêve »… Comme toi, j’ai bien aimé, sauf que la nouvelle qui correspond à ta 4è partie, j’ai eu un peu plus de mal car je l’ai trouvé un peu trop longue. Mais je n’en dit pas plus, rdv dans ma chronique (dans 100 ans haha…).
Je reste beaucoup plus marquée par ma première lecture de l’auteur, L’affaire Charles Dexter Ward qui m’avait bien fait flipper.
http://www.leslecturesdemariejuliet.fr/demons-et-merveilles-de-h-p-lovecraft/
Il y a un moment que j’ai envie de découvrir un peu plus avant l’oeuvre de Lovecraft (je n’ai lu qu’une nouvelle il y a longtemps), je pense que je vais commencer par celui-ci du coup !!
C’est particulier en tout cas
Je viens de lire Poe et ce n’est quand même pas de la musique de chambre! Je ne connais pas ce récit mais j’en ai lu d’autres de Lovecraft, assez hallucinants aussi. Certains pouvaient faire un peu peur d’ailleurs avec une ambiance vraiment angoissante mais je garde un bon souvenir de « La Quête onirique de Kadath l’inconnue », celui là tirait plutôt vers le merveilleux, d’après mes souvenirs. J’avoue que ça me donne envie de relire cette auteur, rien que pour découvrir l’armée des chats.
En effet ce texte là tire beaucoup sur le merveilleux. Le coup des chats est juste énorme c’est comment dire… marrant, sorti de nul part.
Bouhhh, cet auteur ne me donne pas vraiment envie. J’ai peur qu’il parte trop dans le fantastique et visiblement c’est le cas ^^ Je passe mon tour, et laissez ces petites bebettes chez toi
En effet ce texte là tire beaucoup sur le merveilleux. Le coup des chats est juste énorme c’est comment dire… marrant, sorti de nul part.