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 Auteur : Mathias Malzieu – Edition : J’ai Lu – Parution : 30/03/2009 – 178 pages – Prix : 5,80 €- Genre : fantastique, conte

 

Quatrième de couverture :

Edimbourg, 1874.
Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à. l’accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le cœur défectueux par une horloge. Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d’éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d’état amoureux. Mais le regard de braise d’une petite chanteuse de rue mettra le cœur de fortune de notre héros à rude épreuve prêt à toit pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu’aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l’amour comme sa cruauté. 

 

Appréciant les textes des chansons du groupe Dyonisos, j’étais assez curieuse de découvrir ce livre écrit par le chanteur Mathias Malzieu.

Mon ressenti :

Dès le début du livre, l’auteur nous plonge dans son univers doux dingue, où un coucou suisse peut faire fonctionner le cœur gelé d’un nouveau né. Ce conte fantastique va nous mener en Espagne en compagnie de Jack et de Georges Melies. Jack va faire le dur apprentissage de l’amour sur fond de texte poétiquo-lyrique et d’ambiance un brin steampunk. Mais tout n’est pas aussi simple qu’il y paraît et la fin va réserver des surprises au lecteur. 

Le style est très particulier, si vous avez l’habitude des textes de Dyonisos vous ne serez pas dépaysé. Poésie et mots d’aujourd’hui s’entremêlent gaiement pour donner ce ton si particulier, qui peut surprendre.

Le personnage de Jack m’a attendri et je trouve que, si parfois, il cède au ton Caliméro, on peut se dire qu’il n’a pas été préparé à affronter la vie, n’étant pas sorti de chez lui avant ses 11 ans. Par contre, je m’interroge quant à Madeleine (la sage-femme), pourquoi ne pas décider d’adopter Jack? Ou encore, pourquoi ne l’aide-t-elle pas à grandir?

Au final, je me suis laissée portée par la lecture de ce conte fantastique. Le style si particulier de Mathias Malzieu lui donne toute sa saveur, pour une fin qui m’a laissée mi-figue mi-raisin.

  Session 26 : Coeur  n°39