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Sandra Moyon – Editions Valentina (Fantasy) – Parution : mars 2013 – 384p – Prix : 18€ – Genre : Fantasy
Quatrième de couverture :
Tout commence avec une guerre. Une guerre qui, comme toutes les guerres, entraîne de terribles tragédies. Au départ, il y avait trois peuples souverains : les sorciers, les elfes et les myriens (nés de l’union entre sorciers et elfes) mais tout bascula lorsque Klenon, prince héritier du domaine des sorciers, embrassa le mal afin de régner en maître sur le monde.
Le peuple des elfes fut alors exterminé, victime de la haine et de la colère de l’homme le plus maléfique qui soit. Le sang mêlé des myriens devint à la fois salut et châtiment et ils furent ainsi épargnés de la mort mais, en retour, condamnés à l’asservissement éternel.
Deux cents ans plus tard, les sorciers règnent toujours en maître sur le monde et l’esclavage des myriens s’est encré dans les mœurs ainsi que les coutumes depuis bien longtemps…
Nouvelles d’un myrien est un roman conté par Luhan, jeune myrien de quatorze ans au service du fils de Monsieur et Madame Denoir, descendants de Klenon. A travers son journal, Luhan nous raconte son quotidien en tant que serviteur ainsi que ses nombreuses mésaventures, le conduisant dans des situations qu’il n’aurait jamais imaginées…
Mon ressenti :
Quand on ne choisit pas un livre, on ne sait jamais à quoi s’attendre, il y a des bonnes et des mauvaises surprises. Ici elle fût plutôt bonne. J’ai tout de suite été emportée par l’histoire de Luhan. Le début du livre s’attache à expliquer l’histoire de son peuple, les Myriens. La lecture s’est avéré plaisante, quoi que parfois un peu trop scolaire à mon goût. Nous suivons ensuite ses aventures. On y retrouve les classiques de la fantasy : un héros malgré lui, une quête… et des surprises. Malheureusement le livre est bien trop court pour ce genre. L’histoire s’arrête alors que l’introduction est juste terminée, argh.
Quelques mots sur le style, il est très fluide, facile à lire. Il pourrait sans doute être lu en jeunesse car il n’est pas très complexe.
Concernant les personnages, il y a principalement Luhan, l’esclave et son Maître, le fils Denoir. J’ai trouvé celui-ci particulièrement intéressant car il est tiraillé entre son éducation de « dominant » et ses sentiments personnels. J’ai apprécié au début le personnage de Luhan, mais il a fini par m’exaspérer à la fin. J’ai un peu l’impression d’avoir un double de Dobby l’elfe de maison (vous vous rappelez? Harry Potter.). Sa soumission tintée légèrement de rébellion s’avère fatigante à la longue.
Au final j’ai trouvé cette lecture sympathique, et facile à lire. Cependant, j’aurais aimé que certaines scènes soient plus développées et que l’histoire soit plus longue.