Top ten tuesday n°19 : Le Top Ten des livres lus en 2014

 

 

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.

Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.

Le thème cette semaine est :

Le Top Ten des livres lus en 2014

Hum pas facile de se restreindre à 10. Je vais donc proposer un top ten en SFFF (Science fiction, Fantasy, Fantastique), comme cela correspond à une grande partie de mes lectures et un top five pour les autres genres (dont un jeunesse fantasy, et oui on fait comme on peut). Ils sont présenté dans le désordre le plus complet.

Top Ten SFFF

Newsflesh, tome 1 : Feed de Mira Grant

Chronique du tueur de roi, tome 2 : La Peur du sage, partie 1 de Patrick Rothfuss

Fils-des-Brumes, tome 1 : L’Empire ultime de Brandon Sanderson

 

Le Cycle de Lanmeur, intégrale, tome 2 : Les enfants du Léthé de Christian Léourier

Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour de S.G. Browne 

Je suis une légende de Richard Matheson

Le prestige de Christopher Priest

 

Planète à louer de Yoss

Léviathan, tome 1 : La Chute de Lionel Davoust

La Horde du Contrevent de Alain Damasio

Top five

Le Complexe d’Eden Bellwether de Benjamin Wood

Les mots qu’on ne me dit pas de Véronique Poulain

Quatre racines blanches de Jacques Saussey

Les Apparences de Gillian Flynn

La Fille-Sortilège de Marie Pavlenko

Visite des Studios Harry Potter à Londres (août 2014)

 

En ce beau matin du 19 août 2014, me voici à 7h00 du matin, à faire le pied de grue rue Gloucester Place pour attendre la navette magique en direction des Studios Harry Potter. Ceux-ci ne se situent pas à Londres mais à Leavesden. Le trajet dure environ une demi-heure.

Un conseil : achetez votre billet longtemps à l’avance si vous souhaitez y aller, pour pouvoir avoir le créneau horaire d’entrée que vous souhaitez. De plus, les billets ne sont pas en vente sur place.

J’ai choisi cette option car j’avoue que je ne connaissais pas trop les autres.

Après réflexion, je vous conseillerais plutôt d’aller en train jusque Watford Junction, qui dessert le studio avec une navette (un quart d’heure de trajet). Vous serez ainsi libre de repartir quand vous voulez.

Avec le bus direct, que j’ai pris, l’horaire de retour est imposé. Je pensais que 3 heures sur place me suffiraient, j’avoue que je serais bien restée plus longtemps.

TADAMMMMMMMMMMMM!!!! L’excitation est à son comble à la descente du bus.

D’ailleurs elle ne va pas retomber pendant 3h.

Une fois à l’intérieur je me dirige vers le stand qui loue les audioguides (c’est facile c’est sous la voiture). A prendre absolument ! Ce n’est pas qu’un audioguide, il présente également des petites vidéos et explique de nombreux secrets de tournages.

La file d’attente commence avant l’ouveture des portes. Il faut bien respecter sa tranche horaire.

Mais cette attente n’est pas pénible, il y a déjà la chambre de Harry à regarder.

Contrôle des billets, remise d’un badge souvenir et hop! C’est parti.

La visite commence par un petit film explicatif, suivie par le speech d’un guide. Celui-ci va nous mener dans le réfectoire de Hogwarts.

Ouvrez bien vos mirettes et furetez partout, le temps dans cette salle est limité par la présentation et ce serait dommage de rater des détails.

J’étais déjà complètement baba, les yeux écarquillés à pousser des ohhhh et des ahhhh.

Passé cette salle, toute la visite se fera librement. Attention, elle est en sens unique donc ne vous avancez plus loin qu’une fois avoir tout visité. Et des choses il y en a plein à regarder. Au sol, au mur, au plafond…

Il y aussi bien des décors que des élément expliquant le tournage, les effets spéciaux. Toutes les informations sont données par l’audioguide et illustrées par des vidéos et ce que vous avez sous les yeux.

La chambre de Harry!

Comment faire de effets spéciaux pas cher? Avec des peintures! Époustouflant.

Il y a aussi des zones de stockage avec de très nombreux accessoires.

Certaines photos se passent de commentaires.

Il y a des expositions temporaires. Quand j’y suis allée elle était sur le quidditch.

Une zone réservée vous fait découvrir les joies des effets spéciaux, ou comment se retrouver sur un balai volant 🙂 .

La photo souvenir n’est pas donnée, mais n’est pas obligatoire non plus. (je la rajouterais plus tard, ne l’ayant pas sous la main pour faire cet article).

Et voici la partie à l’extérieur. Elle est assez courte mais présente elle aussi des monuments!

Quelques bancs permettent de se poser et si j’avais eu le temps je serais bien restée pour profiter du soleil tout en dégustant ma bière au beurre. J’ai lu pas mal de retour négatif sur celle-ci, mais moi j’ai bien aimé!

Mais  où sont les Dursley ?

La partie suivante présente les différentes bestioles rencontrées dans les films, avec leur création, leur fonctionnement…

Groot ?

Aragog est juste énorme (et flippant).

Un des très grands moments de la visite. Déambuler dans le chemin de traverse.

Puis on attaque, la partie dessin, maquette…

Avec une très grosse surprise : la maquette qui a servi à tourner les scènes extérieures des premiers films.

Un petit tour dans le magasin d’Ollivander, avant de finir la visite et d’arriver dans le magasin de souvenirs. Je n’ai pas pensé à le prendre en photo, il est juste hallucinant ! (un peu comme les prix d’ailleurs). Un régal pour les yeux et quelques craquages pour moi.

La gourmandise pour laquelle j’étais obligée de craquer ! Dommage, elle n’a pas sauté dans le train quand j’ai ouvert l’emballage.

Voilà, j’espère avoir partagé avec vous un peu de la magie de cette visite en ce jour de Noël.

Un dernier petit conseil : avoir sous la main les films de Harry Potter pour votre retour. J’ai enchainé  en deux jours, les quatre premiers films.

 

Newsflesh, tome 1 : Feed de Mira Grant

ID :

Auteur : Mira Grant   – Editions : Gallimard, Folio SF – Parution :  30/10/2014 – 683 pages – prix : 10 € – genre : science-fiction

 

Quatrième de couverture:

Lorsque le virus s’est propagé, en 2014, tout le monde a cru à une blague, alors que ça pouvait aussi bien être la fin du monde.
Aujourd’hui, en 2039, chacun a appris à éviter les zones infectées et les rassemblements publics. Mais lorsqu’il s’agit de suivre la campagne pour les présidentielles aux États-Unis, certains, comme les blogueurs Georgia et Shaun Mason, au nom de la vérité, sont prêts à affronter le danger : les meetings, les hordes de journalistes et d’agents chargés d’assurer la sécurité des candidats… Autant de risques de se retrouver en présence d’un infecté, face à face avec un zombie.

 

Voici un livre que j’ai envie de lire depuis sa sortie, encensé par des blogueurs dont je partage les avis. Difficile à trouver d’occasion… Il est enfin sorti en poche, aussitôt acheté et lu (c’est suffisamment rare pour que je le souligne).

 

Mon ressenti :

Je n’ai pas relu la quatrième de couverture avant d’attaquer cette lecture. Aussi, j’ai été totalement surprise par l’histoire. Ici, il n’est pas question de survivre à une invasion zombie, ils sont déjà là depuis 25 ans. Vivre en se protégeant des zombies fait partie du mode de vie de chacun. Il est donc question, notamment, de ce que l’apparition des zombies a modifié dans le mode de vie des gens ; et plus largement de l’impact de la peur sur les populations et de son utilisation en tant qu’outil de contrôle des masses. Car, oui il s’agit de zombies, mais ils servent de « prétexte » à de nombreuses réflexions de fond. La place des médias, que ce soit la télé, les journaux et les blogs, sert également de trame de fond. J’ai trouvé ce parti-pris très intéressant. Les blogueurs représentant la source d’information la plus sure dans ce monde peuplé de zombie, car ils se rendent au plus près du terrain. Ils ont été les premiers à alerter le public sur l’épidémie zombie et à croire les témoignages qui leur parvenaient. Ajoutez à tout cela des intrigues politiques… Vous l’aurez compris ce livre m’a passionné de la première à la dernière page. L’auteur n’a d’ailleurs pas choisi la facilité avec sa fin, mais chut je n’en dis pas plus.

Mira Grant nous propose un monde post infection-zombie très cohérent et réaliste. Son écriture sert parfaitement l’histoire et les réflexions sous-jacentes. Le tempo de l’action est parfaitement mené, entre scènes d’action et réflexions. Une lecture prenante et très fluide.

Nous allons suivre quatre personnages principaux : Georgia, fan de mécanique et tête pensante du blog qu’elle tient avec Shaun, son frère, un brin casse-cou mais très terre à terre et leur amie Buffy, reine de l’électronique. Le quatrième protagoniste est Peter Ryman, homme politique trop parfait pour être vrai (d’après Georgia). Le duo Georgie-Shaun fonctionne très bien. Leur passé crée une certain alchimie dans leurs actions, que l’on a plaisir à suivre. Autour d’eux naviguent de très nombreux personnages secondaires, créant un univers passionnant.

Au final, je m’attendais à quelque chose de très léger, en pensant zombie. Grossière erreur, mais pas grave. Même s’il y a des scènes de zigouillage de zombie, de fuites, d’invasions, il y a également de nombreuses réflexions passionnantes sur notre société. Comme quoi, on peut lire des histoires de décérébrés, en utilisant son cerveau. Et c’est bien.

« On vit, on meurt, après on revient, on se lève, et on traîne des pieds en essayant de dévorer ses amis ou sa famille. Et c’est pareil pour tout le monde.« 

« La peur rend les gens stupides, et le virus Kellis-Amberlee a semé la terreur dans la population ces vingt dernières années. Il arrive un moment où il est nécessaire de surmonter sa peur et de recommencer à vivre ; bon nombre de gens semblent en être incapable désormais. Des tests sanguins aux enclaves résidentielles protégées, nous avons sacrifiés au culte de la peur, et maintenant nous ne savons pas comment revenir en arrière. »

D’autres avis chez : Lelf,Blackwolf,Zina, Herbefol, LuneTigger Lilly

n°3 n°59

 n°16 

Fils-des-Brumes, tome 1 : L’Empire ultime de Brandon Sanderson

ID :

Auteur : Brandon Sanderson  – Editions : Le livre de poche – Parution : 12/10/2011 – 906 pages – prix :  9,60 € – genre : Fantasy

 

Quatrième de couverture:

Les brumes règnent sur la nuit, le Seigneur MaÏtre sur le monde.

Vin ne connaît de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de 1000 ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux.

Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un projet fou : renverser l’Empire.

 

Dans la liste des livres que je n’avais pas encore lu, mais dont je n’arrêtais pas d’entendre : c’est trop bien, il faut le lire, tu dois le lire… Il y avait Fils des brumes. Il avait déjà failli sortir de ma pal pour un « LDPA » cette année, mais je manquais un peu de temps. Je me suis donc enfin rattrapée avec ce LDPA avec Mypianocanta.

 

Mon ressenti :

Pression pression! Après autant de bonnes recommandations, je suis toujours inquiète quand j’ouvre un livre. Il y a toujours le risque qu’il ne me plaise pas, rien de grave certes. Mais là pas de soucis (oh joie, oh bonheur). En quelques pages j’étais passionnée par ma lecture. Et d’une parce que l’histoire est très prenante et deux, car c’est formidablement bien écrit. Quel plaisir de découvrir un nouvel univers, très sombre. Certains auteurs ont vraiment la capacité à nous transporter dans sur une autre planète et c’est fantastique. Le thème dans le fond est classique, un héros (qui n’est pas forcément celui qu’on attend) orphelin, une quête… Malgré cela, la surprise est là, la découverte entière. Sanderson propose une magie reposant sur l’absorption de métaux , qui est très intéressante. 900 pages de plaisir et une histoire qui pourrait s’arrêter à la fin de ce tome 1, pas de cliffhanger, de suspens intenable. Ce qui est plutôt agréable. Mais aussi une suite, pour notre plus grand plaisir. Car à la fin, on en redemande !

Le texte est très agréable à lire, sans être simple. Il y a très bon équilibre au niveau rythme entre les moments d’actions et ceux de réflexions. Les dénouements ne sont jamais caricaturaux, les descriptions ne sont pas lourdes.Tout ceci fait que la lecture coule, sans qu’on s’en rende compte.

L’auteur a su créé des personnages attachants, loin d’être parfaits. Kelsier, meneur charismatique, est avant tout un voleur mené, apparemment, par son orgueil. Vin, l’orpheline,  ne sait pas ce qu’est un ami et découvre avec grande difficulté ce qu’est la confiance. Nos deux héros sont accompagnés d’une cohorte de personnages secondaires plus sympathiques les uns que les autres. Mon préféré est Sazed le gardien, qui se dissimule derrière un poste d’intendant. Qui est-il vraiment ? Quels sont ses pouvoirs ? Tant de questions auxquelles on aimerait pouvoir répondre.

Au final, une très bonne lecture que je recommande chaudement. De la très bonne fantaisie! Maintenant il faut que je lise la suite.

 

D’autres avis chez : Mypianocanta, Snow, Ptitetrolle, Licorne, Xapur, Lorhkan, Lelf, Blackwolf, Phooka

 n°9   n°43

Le Cycle de Lanmeur, intégrale, tome 2 : Les enfants du Léthé de Christian Léourier

ID :

Auteur : Christian Léourier – Editions : Ad Astra- Parution : /12/2012 – 368 pages – prix : 19,80 € – genre : science-fiction

 

Quatrième de couverture:

Lanmeur, planète-mère du Rassemblement, poursuit son grand dessein de colonisation…
Sur ces deux planètes que sont Borgœt et Ti-Grid, sa domination est totale. Borgœt, la planète bagne, et Ti-Grid, la pacifique, en sont les exemples frappants. Tandis que depuis sa prison à ciel ouvert, le Camp 23, Garth survit aux côtés de l’étrange Iwerno et tente d’échapper aux effets du Léthé, la drogue de l’oubli, Skiath part en quête de son nom véritable, celui qui lui dictera sa propre loi, sur son monde où le Lagad, l’épice rituelle, apporte perception et vérité… Mais la seule issue possible, pour ces deux hommes, n’est-elle pas dans la révolte ?

 

J’ai eu le grand plaisir de lire pour la première fois Christian Léourier, l’année dernière. Une première lecture qui m’avait conquise et qui m’avait donné envie de continuer le voyage (mon avis sur la première intégrale).

 

Mon ressenti :

Ce tome présente trois textes, les deux derniers ayant plutôt un format de novella : Les racines de l’oubli, La loi du monde et Le secret (inédit). Avant de parler des différentes histoires, ce qui m’a frappée en entamant la lecture de cette intégrale, est l’écriture de Christian Léourier. Je ne l’avais pas vraiment oubliée en un an, mais elle est vraiment très belle. Elle est difficile à décrire, parfois presque poésie, elle porte des réflexions sur l’humanité avec une grande force. Je me rends compte que tout cela ne veut pas dire grand chose, alors en bref, c’est beau, c’est agréable, c’est prenant, envoûtant, comme texte et en plus, cela fait réfléchir.

L’auteur arrive aussi , en quelques mots, à nous plonger dans des mondes étranges qui pourraient servir de théâtre à de nombreux récits. Dans Les racines de l’oubli, voilà notre héros, Dato, qui évolue dans un bagne à ciel ouvert, une forêt monstrueuse et mortelle sert de mur. Je me suis demandée comment Léourier avait pu inventer un monde aussi atroce d’ailleurs. Cette planète, bien loin de Lanmeur, servira de prétexte à une réflexion plus profonde sur  le sens de la vie (le bagne en lui -même n’a pas de sens, de raison d’être, alors pourquoi lutter), la lutte, les révolutions et les histoires qui se répètent.  L’histoire est très prenante et laisse comme un goût de déjà vu, un peu amère. 

Dans La loi du monde, nous découvrons encore une nouvelle civilisation. L’être se défini par sa loi, qui régule tout. Lanmeur, anciennement bienveillante, est là pour coloniser, uniformiser. Les Lanmeuriens ne voient pas la richesse des autochtones, aveuglés par leur connaissance. A travers la quête d’identité de Skiath, nous allons apprendre beaucoup plus sur Ti-grid, sa planète, que ne l’a fait Lanmeur en des décennies.

Dans Le secret, ce qui m’a le plus marqué est ce grand-père Askell, qui essaye de transmettre son savoir à sa petite fille Ewith, mais sans lui révéler tous les secrets de leur planète puisqu’elle est moitié lanmeurienne du côté de son père. Quel dilemme, sacrifier le bonheur de sa petite fille pour protéger son peuple…

Ces différents récits ne laissent pas indifférents et j’ai apprécié que les deux premiers textes soient introduits par des réflexions de l’auteur.

Au final, une lecture savoureuse, qui fait voyager et réfléchir, trembler et sourire. A lire absolument !

 

D’autres avis chez : Jae-Lou, Phooka, Lune, Xapur

n°2 n°41 n°11