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Auteur : Charlie Jane Anders – Traduction : Laurent Queyssi- Editions J’ai lu, collection Nouveaux millénaires- Parution : 16/05/2018 – 382 pages – Prix : 21€– Genre : difficile de le classer dans une catégorie : SF-fantastique
Quatrième de couverture :
Patricia Detfine, sorcière philanthrope qui parle le langage des animaux, et Laurence Armstead, génie de l’informatique qui déteste qu’on l’appelle Larry, étaient faits pour se rencontrer. Tous deux sont des parias, incompris de leurs familles et méprisés par la société, mais l’un comme l’autre sont appelés à connaître un destin exceptionnel. Alors que la fin du monde approche, ils vont devenir à leur corps défendant les champions d’un conflit qui les dépasse et dont dépend le sort de l’humanité. À moins que le lien indéfectible qui les unit ne porte en lui les clés d’une troisième voie…
Mon avis :
Attention : OLNI ! Objet livresque Non Identifié. Bien que très étrange, il a remporté le Nebula Award et le Locus Award, rien que ça. J’avais donc envie de me pencher dessus, mais ça ne va pas être facile d’en parler… (ma lecture date de juin d’ailleurs).
Déjà, le livre se scinde en deux parties, qui pourraient presque se lire séparément tant elles sont différentes. La première est assez classique. elle retrace les péripéties de Patricia et Laurence au lycée. On est en plein stéréotype sur les écoles américaines, où la fille un peu étrange et le garçon geek, rondouillard et boutonneux sont les souffre-douleurs du lycée. Cela va rapprocher nos deux héros. Autre point commun, ils ont des parents complètement à côté de la plaque, qui ne leur apportent aucun soutien, voir qui augmentent leurs tracas quotidiens. La magie apparaît dès le début, la science-fiction peu à peu, notamment quand Laurence crée une Intelligence artificielle dans son placard.
Leur aventure suit son bonhomme de chemin, quand tout à coups on se retrouve projeté des années plus tard, sans trop de transition. Nous voici à la deuxième partie. Patricia est devenue une sorcière très puissante, Laurence un programmeur d’exception. Magie des plus vieux grimoire et science-fiction se côtoient. Ici on mélange les genres. C’est un peu un moment charnière, car soit vous adhérez à l’imaginaire du livre, soit… eh bien c’est un peu mort pour apprécier la lecture.
Pour ma part j’ai accroché, l’auteur ne m’a pas perdu avec ce changement brutal et ces univers mélangés. J’ai pu suivre avec plaisir les aventures de nos deux amis, que tout sépare et dont les entourages respectifs vont chercher à les opposer. Cette deuxième partie est plus fantasque, mais pose aussi des questions plus profondes, sur les relations entre humains, l’utilisation de la planète..
Pour conclure, j’ai apprécié cette lecture assez surprenante. L’auteur nous présente des personnages attachants, dans un univers improbable. Il faut un peu s’accrocher pour rester dans l’histoire, mais cela en vaut la peine, peut-être que finalement tout n’est pas perdu pour l’espèce humaine.
Il ne supportait pas qu’on l’appelle Larry. Et, bien sûr,
tout le monde utilisait ce surnom, y compris ses parents,
parfois. « Je m’appelle Laurence, insistait-il en regardant
par terre. Avec un U, pas un W. » Laurence savait qui il était
et ce qu’il voulait, mais personne n’était prêt à l’admettre.
Toute l’aventure avec le Parlement des Oiseaux s’effaça
en grande partie de l’esprit de la fillette. Elle se la rappelait
essentiellement dans ses rêves ou par bribes. Une ou deux
fois, à l’école, elle se souvint d’un oiseau qui lui demandait
quelque chose. Mais elle avait oublié quelle était la question
et si elle avait répondu. Consignée dans sa chambre, elle avait
perdu la capacité de comprendre le langage des animaux.
D’autres avis chez : Le bibliocosme, Blackwolf, Yogo…
je l’ai repérer avec ces deux prix surtout, mais c’est surprenant il ne me tente toujours pas…
Il reste très particulier.
Je pense que je le lirais surement un jour parce que ça a l’air surprenant comme mélange 🙂
Ah j’ai hâte d’avoir ton avis alors.
Ça a l’air casse gueule comme roman quand même. Et les clichés du lycée américain pour commencer, ça jette un froid… =/
C’est vraiment très étrange et unique. Donc ça passe ou ça casse.
Les clichés de la jeunesse, ça ne me tente pas du tout. A mon avis, je passe mon tour !
Il y a des clichés certes, mais aussi de la magie, des oiseaux qui parlent, la naissance d’une IA…
Je ne connaissais pas du tout mais la couverture m’a attiré vers ta chronique. Pourquoi pas ?
C’est vrai que j’aime beaucoup la couverture aussi.
Eh bien moi il me tente ce livre !
allez hop, wish list 😀
Youpiiii!!!!
Ici aussi je trouve la couverture attractive. En faisant attraction des clichés de départ et ne me focalisant pas sur le bond dans le temps, il y a des choses qui me font dire que je pourrai peut-être bien apprécier cette lecture.
Merci à nouveau de cette découverte
Laisse toi tenté 😉
Je n’ai pas accroché du tout… improbable, incompréhensible !
J’ai lu ça 😉
Je l’avais repéré, je suis contente de voir passer une chronique (positive de plus) dessus. Faut que je me penche dessus un jour quand même…
Je serai ravie de lire d’autres avis tant il est particulier.