Fils-des-Brumes, tome 2 : Le Puits de l’ascension de Brandon Sanderson

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Auteur : Brandon Sanderson  – Traductrice : Estelle Faye  – Editions Le livre de poche – Parution : Avril 2012 – 1070 pages – Prix : 11.61 € – Genre : fantasy

 

Quatrième de couverture :

Le Seigneur Maître est tombé.
La guerre peut commencer.

En mettant fin au règne brutal et millénaire du tyran, ils ont réalisé l’impossible.
À présent, Vin la gamine des rues devenue Fille-des-Brumes, et Elend Venture le jeune noble idéaliste doivent construire un nouveau gouvernement sur les cendres de l’Empire. Mais trois armées menées par des factions hostiles, dont celle des monstrueux koloss, font le siège de Luthadel. Alors que l’étau se resserre, une légende évoquant le mystérieux Puits de l’Ascension leur offre une lueur d’espoir.
Et si tuer le Seigneur Maître avait été la partie la plus facile ?

 

Mon avis :

Comment vous parler de ce pavé ?

Déjà le bon point pour les poissons rouges comme moi, le petit rappel du début. Il faut bien ça pour se remettre dans le bain de cet univers complexe, avec cette magie si particulière basée sur les métaux. Ma lecture du tome 1 remonte à 2014, alors j’en avais vraiment besoin. Et tout de suite ça m’a rappelé pourquoi je l’avais adorée.

Le tome 1 avait l’aspect classique de la fantasy, du grand méchant à faire tomber. Le seigneur et maître a été vaincu, et maintenant que fait-on ? Voilà l’objet de ce tome 2. Tuer un tyran, il en revient 3 au galop. Battez-vous pour des idéaux, maintenant que vous êtes au pouvoir, vous faites comment pour les appliquer ? Il y a de quoi faire une sacrée dissertation de philo. Ici il y a bien sûr de l’action, mais cette réflexion est très intéressante. Ce tome 2 est un cran en-dessous du premier pour moi, car j’ai trouvé qu’il s’étirait un peu en longueur au milieu. Peut-être que ces réflexions sur le pouvoir auraient pu être un brin synthétisées.

L’écriture reste tout de même toujours aussi bonne. A part ce petit soucis de rythme au milieu durant 200 pages, le reste des 870 pages passent très bien, ce qui est plutôt bon signe !

Quel plaisir de retrouver toute la clique de Kelsier. On découvre plus en profondeur les traits de caractère de chaque personnage avec de bonnes surprises. Les plus superficiels révèlent leur grand cœur, les plus bourrus …. restent bourrus, faut pas exagérer quand même ! Et Vin est toujours exceptionnelle. Une maxi saga qui a une héroïne, ça fait plaisir. Et je me demande vraiment comment elle va évoluer dans le tome suivant.

Pour conclure, j’ai retrouvé avec grand plaisir la série Fils des brumes de Brandon Sanderson. Le système de magie est vraiment original, les personnages principaux sont nombreux et très intéressants. Une lecture moins exceptionnelle que celle du tome un, due à un rythme un peu trop lent en milieu d’histoire, mais tout de même une très bonne lecture. Maintenant le tome 3 !

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2ème thème  S Fantasy n°3

Royaume de vent et de colères de Jean-Laurent Del Socorro

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Auteur : Jean-Laurent Del Socorro –  Editions ActuSF – Parution : 06/03/15 – 288 pages – Prix : 18€ – Genre : fantasy, historique

 

Quatrième de couverture :

1596. Deux ans avant l’édit de Nantes qui met fin aux guerres de Religion, Marseille la catholique s’oppose à Henri IV, l’ancien protestant. Une rébellion, une indépendance que ne peut tolérer le roi. À La Roue de Fortune se croisent des passés que l’on cherche à fuir et des avenirs incertains : un chevalier usé et reconverti, une vieille femme qui dirige la guilde des assassins, un couple de magiciens amoureux et en fuite, et la patronne, ancienne mercenaire qui s’essaie à un métier sans arme. Les pions sont en place. Le mistral se lève. La pièce peut commencer.

 

Mon avis :

Des fois, on entend tellement de bien d’un livre qu’on est un peu inquiet en le commençant, trop d’attente peut tuer un livre. Ici il n’en fût rien, mes attentes ont été largement récompensées !

Pour une fois, je commencerai par parler de l’écriture de l’auteur. J’ai beaucoup aimé la narration au présent, qui dynamise le récit. Les chapitres sont courts et s’enchaînent avec un rythme enlevé. Cela changeait vraiment de mes dernières lectures, et avait comment un petit goût de fraîcheur très agréable.

Le cadre m’a également sorti de mes habitudes. L’histoire prend place pendant la république de Marseille et j’avoue que cette période historique m’était inconnue. J’ai vraiment apprécié ce cadre « réel » augmenté par un peu d’artefact de fantasy, avec les artbonniers et leur magie.  Le tout se mêle très bien et donne un fond passionnant pour une histoire pleine de combats, d’intrigues, de meurtres, de politiques, d’amour. L’auteur alterne entre les souvenirs et le présent, ce qui permet de découvrir individuellement l’histoire de chaque personnage, tout en gardant le suspense sur ce qui se passe à Marseille en 1596. Il arrive à nous tenir en haleine jusqu’à la fin, qui arrive bien trop rapidement.

Ces personnages plein de gouaille et de caractère sont également l’une des grandes richesses de ce roman. On va suivre leur histoire personnelle, puis, le lecteur va les voir s’entremêler afin de former une histoire riche en rencontres. Une mention spéciale pour Axelle, qui change de beaucoup d’héroïnes rencontrées lors de mes lectures. Cette mercenaire tente comme elle peut d’être une mère et une aubergiste, alors qu’elle n’aspire qu’à retourner au combat. J’aurai aimé en apprendre plus sur elle, comme pour la majorité des personnages. Je suis d’ailleurs ravie que l’auteur nous ai gratifiés d’une nouvelle sur Gabin. Elle est très touchante, juste parfaite.

Pour conclure, j’ai tardé à lire ce livre, alors ne faites pas comme moi, lisez-le dès à présent. Vous passerez un très bon moment, tout en apprenant plein de choses. En plus, c’est un one-shot, donc pas de suite à attendre ou de série interminable, quoi que … j’en redemande, moi !

 

« Le passé. On voudrait l’oublier mais lui ne nous oublie pas. On sait qu’on ne peut pas le changer, qu’il est trop tard et pourtant on espère qu’il s’effacera un jour. On comprend finalement que la seule façon de le supporter c’est de vivre avec lui. »

« C’est d’un ridicule ! C’est comme si je disais que notre bon pape était en réalité le chef d’une secte de riches commerçants et de familles de nobliaux qui s’élisent cardinaux entre eux pour manipuler les Rois d’Europe depuis le Vatican. « 

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Fantasy n°2 thème 1  D

Le Chaos en marche, tome 1 : La voix du couteau de Patrick Ness

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Auteur :  Patrick Ness –  Traduction : Bruno Krebs  –  Editions Folio (SF) – Parution : 16/10/14 – 544 pages – Prix : 8.70 € – Genre : Science-fiction

 

Quatrième de couverture :

C’est l’année de ses treize ans et, dans un mois, Todd Hewitt va devenir un homme. Il est le dernier garçon de Prentissville. Cette ville de Nouveau Monde est uniquement peuplée d’hommes. Depuis longtemps, toutes les femmes et les enfants ont disparu. A Nouveau Monde, chacun peut entendre les pensées des autres, qui circulent en un brouhaha incessant, le Bruit. Nul ne peut échapper au Bruit, nulle part, jamais…

 

Mon avis :

Je ne savais pas à quoi m’attendre en commençant ce livre. Certes, il m’avait été chaudement recommandé et j’avais déjà lu un livre de l’auteur (Quelques minutes après minuit), mais pas du tout dans le même registre. La quatrième de couverture est lapidaire, ce qui est aussi bien. Donc une grande surprise et une très bonne.

L’histoire commence assez banalement avec la journée de travail du jeune Todd Hewitt, dans une colonie établie il y a un peu plus de 20 ans sur une autre planète, Nouveau Monde. Les hommes sont passés des vaisseaux spatiaux à une agriculture de subsistance, jusqu’ici c’est plutôt classique. S’il n’y avait le bruit. Ce bruit perpétuel, issu des pensées des hommes, mais aussi des animaux. Todd vit dans un village sans femme, car on lui a dit que le virus du bruit les avait tuées. Une chose assénée avec tant d’autres. Mais Todd, malgré lui, va découvrir la vérité. Je n’ai pas envie de vous en dire plus, car la surprise est un facteur de plaisir pour moi lors de la lecture. Une histoire de survie va débuter, d’amitié, d’apprentissage de la vie. Devenir adulte n’a ni rien de simple ni d’amusant à Nouveau Monde.

Difficile d’appréhender ce bruit au départ, mais l’auteur trouve vraiment les mots justes et la typographie, qui permettent au lecteur de l’imaginer. La façon de parler des personnages permet également de se plonger dans l’ambiance de ce nouveau monde. Cette écriture particulière peut peut-être gêner le lecteur au départ, ce ne fût pas le cas pour moi. Elle m’a vraiment plongée dans la vie de Todd.

Todd est attachant comme personnage. Il se retrouve au milieu d’une histoire qui le dépasse, mais reste un « bon gars ». Il y a d’autres personnages très intéressants dont je vous laisse la surprise. Des vrais méchants, des fous de dieux qui font peur. Toute une panoplie bien utilisée, bien amenée.

Pour conclure, cette lecture s’est avérée surprenante et très prenante. Je suis ravie d’avoir débuté cette trilogie et j’ai hâte de découvrir les tomes suivants. L’histoire est originale, bien racontée, bien menée. En bref, je vous en conseille la lecture.

« Le Bruit, c’est du bruit. Ça craque et ça crépite et ça finit généralement par une grande purée de sons et de pensées et d’images, et la moitié du temps, impossible d’y comprendre quelque chose. L’esprit des hommes est rien qu’un fouillis et le Bruit, c’est comme la version active, respirante de ce fouillis. C’est ce qui est vrai et ce qui est cru et ce qui est imaginé et ce qui est rêvé, et ça dit une chose et son contraire total en même temps, et même si la vérité s’y trouve forcément, comment faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas quand vous captez tout, absolument tout ? Le Bruit, c’est un homme non filtré, et sans filtre, un homme, c’est rien qu’un chaos sur pattes. »

D’autres avis chez : Sia, Zina, Ptitetrolle, Blackwolf, Nanet, La tête dans les livres...

Thème 2 : un titre qui fait peur N

Afterparty de Daryl Gregory

 

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Auteur :  Daryl Gregory –  Traduction : Laurent PHILIBERT-CAILLAT –  Couverture : Aurélien Police – Editions Le Bélial – Parution : 22/09/16 – 416 pages – Prix : 22 € – Genre : Science-fiction

 

Quatrième de couverture :

Vous en voulez ? Vous en aurez ! Plus dingues les unes que les autres ! Car la smart drug révolution est en marche… Muni d’une imprimante chemjet et d’une connexion internet, n’importe quel petit malin en première année de chimie peut désormais synthétiser sa propre drogue et la produire à l’infini. Le résultat ne se fait guère attendre : il pleut des buvards chargés sur le monde ! Jusqu’à ce qu’apparaisse le Numineux, molécule qui décuple le sentiment du divin, enracine une foi inébranlable chez son consommateur tout en provoquant crises mystiques et hallucinations extrêmes — un produit aux mains d’une nouvelle église qui en fait son sacrement, répand sa bombe neurochimique à travers tout Toronto et pourrait bien lâcher sur le monde des légions de fanatiques… à moins que Lyda Rose, qui a contribué à l’élaboration du Numineux au sein de sa propre start-up, ne réagisse et ne se mette en quête des secrets de L’Église du Dieu Hologrammatique… Rien moins qu’un chemin de croix, en somme, dont la première des stations consistera à s’échapper de l’asile psychiatrique dans lequel elle est enfermée…

 

Mon avis :

J’avais déjà testé l’écriture de Daryl Gregory en lisant L’éducation de Stony Mayhall que j’avais adoré. Babelio m’a donné l’occasion de lire son dernier opus grâce à sa masse critique et je dois avouer que j’en suis plus que ravie. Je crois que je suis en train de devenir une grande fan de l’auteur !

Alors comment vous expliquer ça ? Déjà le sujet, enfin une partie : une drogue qui rend la présence de dieu tangible pour ceux qui la prenne ; sacrément bien trouvé ! Mais celle-ci ne serait rien sans une intrigue bien construite. L’héroïne Lyda, part à la recherche des personnes qui mettent cette drogue sur le marché. Cette même drogue qui l’a bousillée et lui a offert un ange gardien visible (pour elle) en continue. Pour cela, elle doit sortir de l’hôpital psychiatrique où elle est internée, trouver de l’aide (forcément elle n’a plus un sous, merci l’alcool et les produits).  Se mêlent enquête, road movie, amitiés déglinguées, pour notre plus grand plaisir de lecture.

Pour l’aider elle va faire appel à des amis aussi barrés qu’elle, entre Ollie ex-agent des services secrets paranoïaque sans ses médicaments, légume avec. Bobby qui pense que son âme est dans un petit coffre en plastique, qu’il trimballe autour de son cou….  Fous, mais qu’on a envie d’aimer, des personnages riches en émotion, en caractère.  Un mini freak show détonant. Et il y en a bien d’autres ! 

Daryl Gregory arrive à mêler tout ce petit monde et son sujet, qui peut prêter à polémique, avec une enquête palpitante. Tout est bien dosé, l’écriture est très agréable à lire, l’humour est bien présent. Un joyeux mélange qui fonctionne bien.

Pour conclure, Daryl Gregory nous livre une intrigue très bien menée, un sujet détonnant, des personnages fracassés, de l’humour, un pur moment de plaisir livresque ! Coups de cœur, à lire !

 

« C’était ça, le miracle de la révolution des smart-drugs bricolées. Tout lycéen doté d’une imprimante chemjet couplée à une connexion internet pouvait télécharger des recettes et imprimer de petites quantités de drogue. Les individus créatifs aimaient modifier les ingrédients pour les faire essayer à leurs amis. Tous les jours, des gens avalaient des buvards sans savoir ce qu’ils mâchaient. La moitié des patients du NAT n’étaient pas des accros mais des bêta-testeurs.« 

« On est entrés dans Toronto par la 401 en suivant le point brillant qu’était Gloria, l’étoile qui nous guidait. Bobby ne la voyait pas, naturellement. Le docteur était mon hallucination permanente personnelle, une onde stationnaire projetée par mon lobe temporal et entretenue par divers membres de mon parlement mental. »

 

 D’autres avis : Blackwolf

Zalim de Carina Rozenfeld

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Auteur : Carina Rozenfeld  – Editions Scrineo – Parution : 03/1016 – 348pages – Prix : 16.90 € – Genre : fantasy, young adult

 

Quatrième de couverture :

Un royaume d’un autre monde, ressemblant fort à notre Norvège, est en proie à la guerre. Il invoque un démon pour l’aider à gagner, qui choisit alors un hôte humain inconnu. Cet hôte oublie son identité humaine à chaque fois que le démon se réveille et le possède, et n’a plus conscience de ses actes.

Qui est l’hôte ? Dans quel camp est-il ? Va-t-il réussir à prendre le dessus sur le démon pour le maîtriser ?

 

Mon avis :

Merci à Babelio, qui me permet de découvrir, enfin, l’écriture de Carina Rozenfeld. Je crois que je n’avais lu en tout et pour tout qu’une nouvelle de l’auteure. Pourtant j’en avais entendu le plus grand bien. Bref, je me suis enfin rattrapée.

Waouh ! Ce début, brrr, j’en frissonne encore ! L’auteure nous plonge directement dans son histoire avec une grande efficacité. A tort, je m’attendais à quelque chose de gentillet (je ne sais pas pourquoi), eh bien non et tant mieux ! J’ai trouvé tout le début du livre très intense, après la découverte est plus progressive. Il faut dire que c’est un premier tome, donc l’auteur mets en place son histoire. En tout cas, j’ai été tenue en haleine jusqu’à la fin et j’aurai bien enchaîné avec la suite.

Les annonces parlent de steampunk, certes il y a des automates, mais je dirai bien c’est tout, donc ce n’est pas le trait marquant du livre. On est plus dans de la Fantasy assez classique avec deux royaumes en guerre et les souverains qui doivent réagir.

J’ai découvert avec plaisir la plume de l’auteure. Sa lecture est très agréable. Certes quelques ressorts narratifs sont plutôt évidents, du genre, qui héberge Zalim, la romance entre la princesse et … (non pas de spoil), mais le récit n’est pas simplifié à l’extrême. L’auteure aborde des thèmes que l’on ne rencontre pas souvent en young adult, comme l’homosexualité, alors chapeau !

Au niveau personnage, les princesses sont un peu caricaturales mais fort sympathiques. J’avoue avoir beaucoup de curiosité pour le démon Zalim et j’ai hâte de voir comment il va évoluer. Le roi, présenté, tout d’abord, comme un personnage sans intérêt s’avère très surprenant. L’auteure est allée au-delà du stéréotype du roi fantoche. Il y a aussi le fidèle conseillé, la gentille sorcière… 

Pour conclure, j’ai dévoré Zalim (le livre, pas le démon) avec grand plaisir. Il y a certes quelques facilités, mais l’histoire reste très bien construite. J’ai vraiment hâte de lire le tome 2.

 

 » Pour se protéger du mépris des autres, il se cachait derrière ses bourrelets. Pour chasser le vide provoqué par la solitude, la panique face à la tâche qui lui incombait, il mangeait. Et ces couches de graisse le séparaient un peu plus chaque jour de son entourage. Tous les matins, il se disait qu’il allait changer, qu’il allait faire de son mieux, et chaque fois, la déprime le reprenait, la peur, le découragement, il reproduisait les erreurs de la veille. Le fossé entre sa fille et lui s’élargissait en même temps que son tour de taille et il savait que plus il attendait pour se reprendre, plus la pente à remonter serait raide. Tous les jours, il devait jouer la comédie, prétendre qu’il savait ce qu’était être roi, faire semblant de diriger, de maîtriser, de gouverner. Chaque jour il se drapait dans une fausse fierté pour masquer sa honte. « 

D’autres avis chez : Dup,…

Fantasy n°1