Derniers adieux de Lisa Gardner

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Auteur :  Lisa Gardner – Edition : LGF, Le livre de poche thriller – Parution : 02/10/2013 – Pages : 494 – Prix : 7,9 € – Genre : thriller

Quatrième de couverture :

Est-ce parce qu’elle attend un enfant que Kimberly Quincy, agent du FBI, se sent particulièrement concernée par le récit incroyable et terrifiant d’une prostituée enceinte ? Depuis quelque temps, elles sont plusieurs à avoir disparu d’Atlanta sans explication, comme évaporées, et Kimberly est bien la seule à s’en préoccuper. Un serial killer s’attaquerait-il à ces filles vulnérables ? Aurait-il trouvé la clé du meurtre parfait ou s’agit-il de crimes imaginaires ? Sans le savoir, la jeune femme s’enfonce dans le piège tendu par un psychopathe. Comme pour sa mère et sa sœur, victimes autrefois d’un tueur en série, le temps des derniers adieux est peut-être arrivé pour Kimberly…

Mon ressenti : 

Derniers adieux est ma première lecture de Lisa Gardner et j’ai été conquise.
Dès le début l’auteur arrive à plonger le lecteur dans l’histoire. Elle débute de façon un peu glauque, en ne présentant pas la facette la plus reluisante des rapports humains. Mais très rapidement, en quelques descriptions, l’angoisse et le stress arrive : qui est cet homme ? Que va devenir Ginny ? J’ai été tenue en haleine jusqu’à la fin de la lecture, même si je n’ai pas été vraiment surprise par le dénouement de l’histoire.
Le style de Gardner est efficace, le lecteur a l’impression de se retrouver dans une série américaine policière. Les descriptions nous font vivre les scènes, les collectes d’indices…
L’héroïne Kimberly Quincy m’a beaucoup plus. Cet agent du FBI est un bourreau de travail. C’est une femme forte, mais cette histoire qui met en scène sa grossesse va la secouer : comment conjuguer sont travail et sa grossesse, comment avoir un enfant dans un monde où il y a tant de monstres ? A ce sujet elle aura un échange avec Sal, un policier du GBI, très intéressant, sur la place du mal et du bien dans la société et ce qui lui permet de continuer à avancer.
Une très bonne lecture qui m’a donné envie de découvrir les autres livres de Lisa Gardner.

Sous l’ombre des étoiles de Thomas Geha

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Auteur : Thomas Geha – Editions Rivière Blanche – Parution : 2 Décembre 2013 – 198 pages –  Prix : 17€ – Genre : SF.

Quatrième de couverture :

« Kee. Il s’appelle Kee Carson. Ses yeux pleurent du sang. » Sous l’ombre des étoiles nous raconte l’histoire de Kee Carson, recueilli par la Tribu de l’Espace sur la planète Seinbeck, après une cryoveille de 250 ans. Il était tireur d’élite dans l’armée humaine qui combattait les Salamandres. Il découvre à son réveil que les deux espèces vivent maintenant en harmonie sur cette planète, ce qui est un peu dur à avaler pour lui, surtout quand il fait la rencontre de Sirval, le Salamandre de sa Tribu ! Cependant cela se comprend, car ils affrontent maintenant un ennemi commun, qui plus est sur une planète souvent hostile, les autochtones Seinbecks

 

Thomas Geha, un nom lu régulièrement sur la toile, chouchou des mamies de book en stock … Il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre de le lire ! Merci à Book en stock et à Rivière blanche pour m’en avoir donné l’opportunité.

Mon ressenti :

En quelques pages, le décor est posé et le lecteur plongé dans l’histoire. Kee Carson, tireur d’élite dans un vaisseau spatial, le templier, se réveille après deux siècles d’hibernation sur la planète Seinbeck. Il va devoir s’adapter à ce nouveau monde, où les ennemis sont devenus amis. Point de guerre inter galactique ici (juste des vestiges), mais des rapports humains (comment dire, inter espèce?). L’adaptation de Kee à son nouvel entourage, à ses nouveaux compatriotes, dont fait parti Sirval, représentant de l’espèce des salamandres, les anciens ennemis des humains, va nourrir la réflexion du lecteur. Comment se comporter face à un ancien ennemi, que l’on doit accepter en ami (et que tous ses comparses considèrent comme un ami)? Comment accepter la différence ? Sur quoi se base le rejet de l’autre ? Il est bien entendu possible de lire sans trop se poser de question. Le récit est d’ailleurs rondement mené et je me suis retrouvée très rapidement à la fin du livre.

Ce qui m’a étonné dans ce livre, c’est que l’histoire se passe quand même à l’échelle d’une planète, il y a de nombreux personnages, des batailles… et le souvenir que j’en garde est comme celui d’un huis clos, uniquement basé sur les échanges intimistes entre les personnages. Peut-être parce que l’auteur insiste sur les rapports entre les différents protagonistes ?

Le personnage de Kee m’a beaucoup plu. Il reste bloqué au départ sur ses à priori (les salamandres sont nos ennemis), puis il arrive à évoluer. Je pense que cette intelligence n’est pas donnée à tout le monde.

Au final j’ai bien aimé cette lecture porteuse d’espérance, sur fond de planet opera, Tomas Geha porte un message de tolérance. Cependant j’aurais apprécié un peu plus d’action et un format un peu plus long. Cette lecture m’a en tout cas convaincue de découvrir d’autres textes de l’auteur.

D’autres avis chez : Blackwolf, Licorne, Jae Lou, Dup, Phooka, Ramette, Lhorkan, Lune, Cornwall

 

 

 

  n°12

Fenêtres sur rue de Pascal Rabaté

 

  Noctambule – Parution : 21/08/2013 –  

 

J’ai entendu plusieurs fois parler de cette drôle de BD, aussi je remercie Libfly et les éditions Soleil qui m’ont permis de découvrir cet ovni dans le cadre du festival d’angoulême 2014.

 

Mon ressenti :

Cette BD n’est pas comme les autres. Il n’y a pas de texte (hormis l’introduction), uniquement des dessins. Il y a deux côtés de lecture. Bref, une BD qui change.

En fait, une fois qu’on l’a entre les mains, c’est un petit théâtre portatif que l’on possède, il y a le rideau rouge, le décor (les façades de 4 maisons) et les personnages (et même le public en couverture). J’ai commencé par retourner dans tous les sens cet objet littéraire non identifié. Il y a un côté matinées et un côté soirée, libre à chacun de décider comment il souhaite faire sa lecture. Pour ma part j’ai décidé d’alterner matinée et soirée afin de suivre toute l’histoire.

Cette histoire n’est pas sans rappeler 

Aquatilia, tome 1 : Le secret de Thelma de Bérangère Tosello

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Auteur : Bérangère Tosello – Edition : Bérangère Tosello – Parution : 18/08/2013- 392 p – Prix : 16,98€ – Genre : Fantasy

Quatrième de couverture :

Au cœur d’une immense cavité sous-marine demeure Aquatilia, paisible cité aquatique. C’est en ces lieux que des sirènes, hommes et femmes, vivent en toute quiétude, isolées du reste du monde. L’essence de leur vie d’immortels consiste en la méditation, à laquelle ils dispensent tout leur temps d’éveil. Les habitants d’Aquatilia ont pour but de visiter à distance d’autres lieux ou cités aquatiques par voyage astral, via leur âme. Tous travaillent avec le plus grand des plaisirs. Tous, à l’exception de Thelma. Depuis son plus jeune âge, cette sirène ne partage pas les mêmes envies que les autres et s’éloigne chaque jour, dans le plus grand des secrets, de sa cité sous-marine. Elle passe ainsi ses journées sur une petite île déserte qu’elle affectionne tout particulièrement. Cependant, à mesure que les jours défilent, le cœur de Thelma se ternit. Seule sur la plage, elle songe à une autre existence et n’assume plus ce secret qui la ronge au quotidien. Pourtant, l’idée d’abandonner Aquatilia, en particulier Artemus, son patriarche, et Dant, son ami, lui est impossible… Mais par une paisible matinée, tout bascule. Après avoir quitté sa chambre et regagné son île, Thelma fait une incroyable découverte… Le secret de la sirène sera alors plus que jamais menacé. Saura-t-elle malgré tout le préserver ? Et quel pourrait être le prix de braver ainsi l’interdit ?

 

 Lecture n° 1

Mon ressenti :

Je parlais il y a peu des bonnes ou mauvaises surprises, que pouvait avoir un lecteur en découvrant un livre. Là autant vous le dire, elle fût plutôt négative. J’ai trouvé le début du récit pas très bien écrit. Certes le livre est classé jeunesse, le texte peut donc être plus simple, mais il doit rester bien rédigé. L’écriture s’est ensuite améliorer et j’ai suivi avec plaisir l’histoire de la sirène Thelma pendant une cinquantaine de page. Puis le récit est devenu très pesant, avec des digressions qui n’apportait rien à l’histoire et qui faisait penser à du remplissage. J’ai donc attendu la fin pendant un bon bout de temps, histoire d’en terminer avec cette lecture.

L’histoire aurait pu être intéressante (la vie des sirènes dans les océans), bien que l’idée des sirènes en méditation pour découvrir d’autres sites, tous les après-midi me semble un peu bizarre. Mais vous l’aurez compris, le style ne m’a pas du tout plus.

Concernant les personnages, nous avons Thelma, l’héroïne sirène, qui s’en fiche de détruire son village sous-marin pour faire ce qu’elle veut … Bonjour l’exemple. Il y a Constantin le gentil pirate (qui aime bien le poisson apparemment). Il y a aussi le meilleur ami amoureux, le patriarche, mais surtout tout le village de sirène qui ont l’air d’être dopé au bonheur comme les teletubbies.

Au final, une très belle couverture pour une lecture qui s’est avérée pénible pour moi. Je n’ai pas du tout accroché à l’écriture et à l’histoire.

 n°12    n°3

Nouvelles d’un Myrien de Sandra Moyon

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 Sandra Moyon – Editions Valentina (Fantasy) – Parution : mars 2013 – 384p – Prix : 18€ – Genre : Fantasy

Quatrième de couverture :

Tout commence avec une guerre. Une guerre qui, comme toutes les guerres, entraîne de terribles tragédies. Au départ, il y avait trois peuples souverains : les sorciers, les elfes et les myriens (nés de l’union entre sorciers et elfes) mais tout bascula lorsque Klenon, prince héritier du domaine des sorciers, embrassa le mal afin de régner en maître sur le monde.
Le peuple des elfes fut alors exterminé, victime de la haine et de la colère de l’homme le plus maléfique qui soit. Le sang mêlé des myriens devint à la fois salut et châtiment et ils furent ainsi épargnés de la mort mais, en retour, condamnés à l’asservissement éternel.
Deux cents ans plus tard, les sorciers règnent toujours en maître sur le monde et l’esclavage des myriens s’est encré dans les mœurs ainsi que les coutumes depuis bien longtemps…
Nouvelles d’un myrien est un roman conté par Luhan, jeune myrien de quatorze ans au service du fils de Monsieur et Madame Denoir, descendants de Klenon. A travers son journal, Luhan nous raconte son quotidien en tant que serviteur ainsi que ses nombreuses mésaventures, le conduisant dans des situations qu’il n’aurait jamais imaginées…

 

 2ème lecture

 Mon ressenti :

Quand on ne choisit pas un livre, on ne sait jamais à quoi s’attendre, il y a des bonnes et des mauvaises surprises. Ici elle fût plutôt bonne. J’ai tout de suite été emportée par l’histoire de Luhan. Le début du livre s’attache à expliquer l’histoire de son peuple, les Myriens. La lecture s’est avéré plaisante, quoi que parfois un peu trop scolaire à mon goût. Nous suivons ensuite ses aventures. On y retrouve les classiques de la fantasy : un héros malgré lui, une quête… et des surprises. Malheureusement le livre est bien trop court pour ce genre. L’histoire s’arrête alors que l’introduction est juste terminée, argh.

Quelques mots sur le style, il est très fluide, facile à lire. Il pourrait sans doute être lu en jeunesse car il n’est pas très complexe. 

Concernant les personnages, il y a principalement Luhan, l’esclave et son Maître, le fils Denoir. J’ai trouvé celui-ci particulièrement intéressant car il est tiraillé entre son éducation de « dominant » et ses sentiments personnels. J’ai apprécié au début le personnage de Luhan, mais il a fini par m’exaspérer à la fin. J’ai un peu l’impression d’avoir un double de Dobby l’elfe de maison (vous vous rappelez? Harry Potter.). Sa soumission tintée légèrement de rébellion s’avère fatigante à la longue.

Au final j’ai trouvé cette lecture sympathique, et facile à lire. Cependant, j’aurais aimé que certaines scènes soient plus développées et que l’histoire soit plus longue. 

 n° 11