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Auteur : Anthelme Hauchecorne – Edition : L’Atelier Mosesu – Parution : 13/10/2016 – 600 pages – Prix :19 €- Genre : fantastique
Quatrième de couverture :
J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais. Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m’éliminer, mais avec élégance. M’entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m’empêchent de tourner la page… La première est une fille. La seconde, une soif de vengeance. Je m’appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament…
Mon avis :
J’ai lu presque tous les romans d’Anthelme Hauchecorne (il me manque juste le premier), je ne pouvais donc pas rater ce tout nouveau livre ! Je découvre par la même occasion la maison d ‘édition L’atelier Mosesu et sa collection Pepper dirigée par Sophie Jomain.
Le premier contact avec le livre nous plonge carrément dans l’ambiance, la couverture est magnifique, sombre, mystérieuse. Les engrenages laissent présager un peu de mécanique, de rouages. Il y en aura en fait beaucoup. Deuxième pas dans cette histoire mystérieuse, les premières pages où l’on rencontre notre narrateur et héros Walter Krowley, qui prépare une éloge funèbre, pour une amie et peut-être finalement pour lui… Sacré introduction.
« Par où commencer ?
Peut-être par mon premier séjour en hôpital psychiatrique ?
Ce jour fatidique où j’ai compris que ma vie empruntait la mauvaise pente… »
Il va donc nous narrer ses mémoires…
Et là je dirai bien : je sèche.
En effet, il m’est bien difficile de parler de ce livre tant son atmosphère et son histoire sont spéciales ! Walter Krowley nous fait pénétrer à sa suite dans un monde qu’il ne peut visiter que quand il dort, Brumaire. Un monde étrange, un peu glauque, mais dont le champ des possibles est illimité. Un monde complexe aussi, on a du mal à appréhender ses lois, son fonctionnement. Mais un monde envoûtant, passionnant. Notre héros va y vivre des aventures étonnantes, rencontrer des personnages étranges. Mais ses journées ne seront pas vides et le récit de ses aventures diurnes s’ajoutent aux nocturnes pour nous donner une histoire certes alambiquée, mais passionnante.
Difficile, donc, de vous parler en quelques mots de Brumaire, de ses marais, de ses sables, de sa brume, de ses automates, de ses habitants… Difficile également de vous donner des indices sur l’histoire, il y sera question de survie, d’enquêtes, de drogues, d’inspiration, d’amour…
Il ne vous reste donc qu’une solution : le lire.
Je pourrai bien entendu vous parler aussi de la plume d’Anthelme Hauchecorne, toujours poétique, précise et dans ce récit facile à lire.
Je pourrai vous parler des personnages, des Outlaws déglingués, des héroïnes fortes en mécanique, en cambriole et en bagarre, de Walter Krowley et de son passé qui le hante…
Mais j’ai juste envie de vous dire : faites-vous votre propre idée, laissez-vous envoûter, vous aussi, par Brumaire.
Et tu auras raison!
La couverture me fait peur à moi ! Ce récit est vraiment être que tu en dis (ou pas!)semble souligner un certain malaise dans ce livre. Je ne connais pas cet auteur en tous cas,merci pour la découverte
en fait l’ambiance est vraiment difficile à définir, ce n’est pas vraiment un malaise, mais il y a quelque chose qui flotte dans l’air.
Tout en mystère, comme sa couverture, que je trouve superbement étrange !!! Me voilà plus que ferrée, et prête à me laisser envoûter aussi, merci
Tu peux y aller : go go go!
Je compatis, il y a plein de citations que j’aurais voulu indiquer mais elles étaient trop révélatrices de certains éléments. J’ai beaucoup aimé cet univers !
Pareil, trop envie de mettre plein de passage, mais il faut préserver le mystère.
Ah bah voilà, ma curiosité est piquée! Je viens de le noter sur mon portable (à côté de 2 titres notés chez Lupa) pour ne pas oublier de le prendre quand j’irai à la librairie.
Je sens que je ne vais pas avoir assez de mes chèques cadeaux pour acheter toutes vos recommandations ^^ ahahah
En tout cas, le nom de l’auteur c’est déjà tout un poème
Ahhhh tu fais bien de craquer!!!
C’est toujours un peu difficile de parler des bouquins d’Hauchecorne, je trouve, ils sont « inrésumables » ^^
C’est vrai! Et celui-ci encore plus.
Il faut absolument que je tente celui-ci !
Et tu auras raison!