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Auteur : Estelle Vagner – Edition J’ai Lu – Parution : 27/02/2019 – 379 pages – Prix : 7.60€– Genre : Urban Fantasy, Young Adult – Prix Imaginales des Lycéens 2017
Quatrième de couverture :
Ironique destin que d’être née morphe… sans forme animale. Source de honte pour sa famille, Kayla Marchal, petite fille de l’alpha, est également considérée comme le maillon faible de la meute de la Vallée Noire. Aussi en est-elle chassée, elle qui n’a jamais mis un pied hors du territoire.
Alors qu’elle commence à goûter à la liberté et à s’intégrer au sein d’un autre clan, les vrais problèmes commencent. Mais déjà trahie une fois par sa meute d’origine, à qui pourrait-elle se fier ? À Ian, le loup aussi beau qu’insupportable ? À Max, le renard au passé mystérieux ? Ou à Jeremiah, l’irrésistible humain ?
Et ce fichu karma qui la prive de forme animale continue à se moquer d’elle, car tout le monde autour d’elle semble porter un masque… Inaptitude du passé et problèmes du présent vont venir, main dans la main, perturber la jeune morphe, avec des liens qu’elle était loin de pouvoir soupçonner
Mon avis :
J’aime beaucoup varier mes lectures, même si je reste souvent dans la sphère de l’imaginaire. Mais dans celle-ci, il y a déjà de quoi faire. Souvent, j’alterne livre un peu dense et pur moment de lecture détente. Pour cela, j’ai mon genre préféré l’Urban Fantasy (j’en parlais il y a peu). Souvent les auteure sont anglophones. Pour une fois voici une auteure française! Premier roman et prix Imaginales des Lycéens, de quoi attiser ma curiosité.
Nous allons suivre les aventures de Kayla, jeune morphe qui n’arrive pas à se transformer en loup et est donc rejetée par sa meute. Ses aventures vont nous amener à Nancy, attention dépaysement. Ça change des villes américaines et j’ai trouvé cela bien sympathique.
En la suivant nous découvrons que notre univers est peuplé de toutes sortes de métamorphes. On retrouve les systèmes de meutes, d’alpha, assez classiques dans le genre urban fantasy avec des métamorphes. L’auteur propose une légère variante (dont je ne vous dirais pas plus), ce qui apporte un peu d’originalité.
Le public cible est un peu plus jeune qu’habituellement pour de l’urban fantasy. Ce qui se sent dans le récit. Les personnages principaux sont de jeunes adultes, pas très originaux dans leur caractères. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais les personnages ont manqué d’une petite étincelle, d’un je ne sais quoi qui leur donne un peu plus de peps. Même si l’héroïne est sympathique.
Pour conclure, cette lecture s’est avérée très agréable. J’ai passé un bon moment de lecture malgré quelques défauts, un univers assez classique et des personnages qui manquent un peu de profondeur. J’ai envie de connaître la suite, que j’espère un peu plus solide.
Sans un mot, elle vient sur le lit, dérangeant le chat qui s’était installé contre moi. Elle me prend dans ses bras, comme si elle voulait me consoler.
– Ça doit être horrible de grandir sans film d’amour, sans dessins animés et sans Buffy.
D’autres avis chez Le chat du Cheshire, Mylène…
J’avoue que c’est ce qui me fait laisser cette histoire de coté, le fait que le public cible soit plus jeune.
Mais si un jour j’ai vraiment envie d’un truc léger (on sait jamais) je pourrais changer d’avis xD
Ça se lit vite, un moment de détente.
J’avais trouvé ce premier tome sympa aussi, et divertissant. J’avais beaucoup aimé qu’il entraîne en Lorraine (ma région d’origine), ça change. Je l’avais trouvé prenant aussi, avec un suspense asse bien géré. Quelques défauts et maladresses, mais c’est un premier roman, et ils sont justement balayés par l’opus suivant. J’ai le dernier qui attend dans ma bibliothèque là et il est plus que temps que je me lance dedans (acheté aux Imaginales l’année dernière !).
On sent e nffet le côté premier roman, je suis ravie que cela se dissipe sur le tome 2 🙂
AH oui j’ai pas mal vu passer sa couverture à celui ci
De l’urban assez classique .
Peut-être pas suffisamment consistant pour mes envies du moment, mais c’est chouette que tu aies passé un bon moment 😉
Lecture légère certes, mais ça fait du bien.