Le passeur de Lois Lowry

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Auteur : Lois Lowry – Traduction : Frédérique Pressmann – Editions L’école des loisirs (Médium)-  Parution : 11/10/11 pour cette édition   – 222 pages – Prix : 8€– Genre : Science Fiction, Dystopie, Young Adult

Quatrième de couverture :

Le monde dans lequel vit Jonas est bien éloigné du nôtre : une société où la notion d’individu n’existe pas. Plus surprenant encore : ses membres ne ressentent rien. Ni amour ni haine viennent bousculer leur quotidien. Les gens ne meurent pas non plus. Ils sont « élargis ». Tout comme le héros de cette histoire – un garçon de douze ans – le jeune lecteur brûlera de savoir ce qui se cache derrière ce terme si obscur.

Mon avis :

Vous a-t-on déjà conseillé de lire Le passeur ? Moi oui, à de nombreuses reprises. Tant et si bien qu’une amie me l’a offert lors d’un swap. Depuis, j’attendais la bonne occasion de l’ouvrir, ayant un peu peur d’être déçue après avoir lu autant d’éloges.

Le début m’a scotchée. Pas d’émotion dans ce monde aseptisé. Pas de colère, pas de douleur. Il y a une procédure, un médicament pour tout. Si vous rêvez, il faudra raconter votre rêve à votre famille le lendemain. Famille construite par les dirigeants, suivant la raison. Pas d’amour non plus…

Ce monde si étrange, l’auteure nous le présente de façon clinique. Sans jugement, avec précision, elle nous permet de l’imaginer. Il dépasse largement les pires dystopies. Les humains sont transformés en robot.

A moins que… le sont-il tous ? Mais je n’ai pas envie de vous en dévoiler plus sur l’histoire, car elle est assez courte.

Je peux juste vous dire que si vous n’avez pas lu le passeur, il faut le lire, car autrement ce serait passer à côté de quelque chose. Imaginez, que serait un monde sans amour, sans couleur ? Lois Lowry nous le fait toucher du bout du doigt, bravo.

Même l’union des conjoints était étudiée tellement à fond qu’un adulte qui avait déposé une demande pour recevoir un conjoint pouvait attendre des mois ou parfois même des années avant qu’une union ne soit approuvée et annoncée. Tous les facteurs – caractère, niveau d’énergie, intelligence et centres d’intérêt – devaient se correspondre et s’équilibrer parfaitement.

D’autres avis chez : Lupa, Mypianocanta, Sia, Rose…

session 2   L

Station : La chute de Al Robertson

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Auteur : Al Robertson – Traduction : Florence Dolisi – Editions Denoël, collection Lunes d’encre –  Parution : 19/01/2018  – 480 pages – Prix : 23€ – Genre : Science Fiction, Cyberpunk, polar

Quatrième de couverture :

Après sept ans de Guerre Logicielle entre les intelligences artificielles rebelles de la Totalité et l’humanité – dirigée par les dieux du Panthéon, des consortiums qui se manifestent très rarement à leurs adorateurs –, la Terre n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines. La plupart des humains ayant échappé au conflit vivent à bord de Station, un immense complexe spatial.
Jack Forster a combattu les IA de la Totalité pour le compte du Panthéon, secondé par Hugo Fist, une marionnette virtuelle, un logiciel de combat ultra-sophistiqué installé en lui. Considéré comme un traître parce qu’il s’est rendu à la Totalité, Jack revient des confins du système solaire pour laver son honneur et trouver sur Station les réponses aux questions qui le taraudent depuis sept ans.
Mais le temps presse : le contrat de licence de Fist arrive bientôt à échéance ; au-delà, c’est la marionnette qui prendra le contrôle, effaçant irrémédiablement l’esprit de Jack, le condamnant au néant.

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Throwback Thursday livresque #2 : Les histoires d’amour… avec Une femme fuyant l’annonce de David Grossman

Le « Throwback Thursday livresque » est un rendez-vous hebdomadaire créé par le blog Bettie rose Books. Tous les jeudis, les participants sont invités à se replonger dans leurs plus jolis souvenirs livresques et à partager une ancienne chronique correspondant au thème de la semaine.

Le thème de cette semaine est :

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