Challenge ABC Imaginaire 2016 : bilan personnel

Alors que les différents challengeurs cloturent leur bilan, ou l’ont déjà clôturer, voici le mien, après plusieurs modifications. Je reste à une lecture de la médaille d’or.

 

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Quoi ? 2016 est terminée !?!

Moi qui devait toujours faire mon bilan de 2015… Oups….

J’ai beau faire des billets en retard, celui-là je ne le ferai pas.

Source: Externe

Pour mon excuse (j’en ai besoin ? non en fait), quelques bouleversements ont commencé en 2015 pour arriver à leur apothéose en 2016. Alors, à peu près dans l’ordre :

  • J’ai démissionné du poste que j’occupais depuis plus de 11 ans
  • J’ai déménagé à 2h de route dans une belle et grande ville rose
  • A mon chat s’est ajouté un chien et son maître
  • J’ai décidé de me reconvertir professionnellement
  • J’ai fait une formation intensive en programmation informatique
  • j’ai failli commencé un nouveau job le 1er décembre
  • Et depuis je passe des entretiens

donc avec tout ça, mon activité bloguesque s’en est ressentie, de même que la lecture. Mais aucun regret, ce fût une sacrée année !

J’ai tout de même lu 41 livres et 15 BD/manga (on est loin des 100 mais c’est plus que je ne pensais), écrit 84 billets pour le blog.

J’ai essayé de modérer mes achats, ça a moyennement marché, mais je contient ma PAL dans les 350.

J’ai limité (juste un peu), mes participations aux challenges, pour éviter de faire comme celui de jeunesse/young adult où j’ai fait un 0/10 (désolée Mutinelle).

J’ai privilégié les discussions avec les amis, lors des festivals, j’ai un peu moins couru partout.

Et j’ai réussi à maintenir ce blog à flot, malgré quelques mois un peu vides. J’en suis ravie, d’avoir réussi à préserver ce petit endroit à moi, mon cocon de lecture et de partage.

 

Alors pour 2017, quel est le programme ?

Il ne s’agit pas de lecture, mais un nouveau boulot est la priorité number one.

En fonction de celui-ci, j’espère pouvoir retourner dans mes festivals chouchoux : Les Imaginales et  Les Utopiales et aller à la Wolrdcon !!! qui se déroule à Helsinki cette année :-). J’ai déjà mon entrée.

Bien sûr continuer à lire, comme je le peux, comme je le veux, en fonction des envies.

Et nourrir mon blog. 

 

J’en profite pour vous remercier de le lire, pour vos petits mots, vos passages anonymes, pour les rencontres en festivals, les partages.

Et pour vous souhaiter a :

Royaume de vent et de colères de Jean-Laurent Del Socorro

 ID :

Auteur : Jean-Laurent Del Socorro –  Editions ActuSF – Parution : 06/03/15 – 288 pages – Prix : 18€ – Genre : fantasy, historique

 

Quatrième de couverture :

1596. Deux ans avant l’édit de Nantes qui met fin aux guerres de Religion, Marseille la catholique s’oppose à Henri IV, l’ancien protestant. Une rébellion, une indépendance que ne peut tolérer le roi. À La Roue de Fortune se croisent des passés que l’on cherche à fuir et des avenirs incertains : un chevalier usé et reconverti, une vieille femme qui dirige la guilde des assassins, un couple de magiciens amoureux et en fuite, et la patronne, ancienne mercenaire qui s’essaie à un métier sans arme. Les pions sont en place. Le mistral se lève. La pièce peut commencer.

 

Mon avis :

Des fois, on entend tellement de bien d’un livre qu’on est un peu inquiet en le commençant, trop d’attente peut tuer un livre. Ici il n’en fût rien, mes attentes ont été largement récompensées !

Pour une fois, je commencerai par parler de l’écriture de l’auteur. J’ai beaucoup aimé la narration au présent, qui dynamise le récit. Les chapitres sont courts et s’enchaînent avec un rythme enlevé. Cela changeait vraiment de mes dernières lectures, et avait comment un petit goût de fraîcheur très agréable.

Le cadre m’a également sorti de mes habitudes. L’histoire prend place pendant la république de Marseille et j’avoue que cette période historique m’était inconnue. J’ai vraiment apprécié ce cadre « réel » augmenté par un peu d’artefact de fantasy, avec les artbonniers et leur magie.  Le tout se mêle très bien et donne un fond passionnant pour une histoire pleine de combats, d’intrigues, de meurtres, de politiques, d’amour. L’auteur alterne entre les souvenirs et le présent, ce qui permet de découvrir individuellement l’histoire de chaque personnage, tout en gardant le suspense sur ce qui se passe à Marseille en 1596. Il arrive à nous tenir en haleine jusqu’à la fin, qui arrive bien trop rapidement.

Ces personnages plein de gouaille et de caractère sont également l’une des grandes richesses de ce roman. On va suivre leur histoire personnelle, puis, le lecteur va les voir s’entremêler afin de former une histoire riche en rencontres. Une mention spéciale pour Axelle, qui change de beaucoup d’héroïnes rencontrées lors de mes lectures. Cette mercenaire tente comme elle peut d’être une mère et une aubergiste, alors qu’elle n’aspire qu’à retourner au combat. J’aurai aimé en apprendre plus sur elle, comme pour la majorité des personnages. Je suis d’ailleurs ravie que l’auteur nous ai gratifiés d’une nouvelle sur Gabin. Elle est très touchante, juste parfaite.

Pour conclure, j’ai tardé à lire ce livre, alors ne faites pas comme moi, lisez-le dès à présent. Vous passerez un très bon moment, tout en apprenant plein de choses. En plus, c’est un one-shot, donc pas de suite à attendre ou de série interminable, quoi que … j’en redemande, moi !

 

« Le passé. On voudrait l’oublier mais lui ne nous oublie pas. On sait qu’on ne peut pas le changer, qu’il est trop tard et pourtant on espère qu’il s’effacera un jour. On comprend finalement que la seule façon de le supporter c’est de vivre avec lui. »

« C’est d’un ridicule ! C’est comme si je disais que notre bon pape était en réalité le chef d’une secte de riches commerçants et de familles de nobliaux qui s’élisent cardinaux entre eux pour manipuler les Rois d’Europe depuis le Vatican. « 

D’autres avis chez : Blackwolf, Sia, Xapur, Rose, LicorneLorkan, Ptitetrolle, Lune, Dionysos, Bouddica, Lhisbei, Shaya, Julien

Fantasy n°2 thème 1  D

Je remplis ma bibliothèque : octobre 2016 (mais non je ne suis pas en retard)

Il est plus que temps de partager avec vous ce mois d’octobre, qui fût ultra raisonnable. Il faut dire que les Utopiales étaient en approche.

 

Service Presse/Partenariat

L’inclinaison de Christopher Priest : Impossible de louper le dernier Priest ! De la SF musicale et poétique.

Journal d’un marchand de rêves de Anthelme Hauchecorne : Même argument ici, je dois dire que je suis de près les sorties de l’auteur et j’ai lu tous ses livres sauf le premier. L’auteur nous propose ici un nouvel univers fantastique.

Petit pays de Gaël Faye : J’ai eu le plaisir d’être retenue dans le cadre des match de la rentrée littéraire de Priceminister, pour découvrir cette histoire contemporaine. Il avait obtenu le prix Fnac, ce qui a attisé ma curiosité.

 

 

Beau-livre

Créatures fantastiques Deyrolle par Jean-Baptiste de Panafieu et Camille Renversade : le petit craquage du mois! Je suis fan des dictionnaires fantastiques, faux carnet de chasseur de dragons et autres vrais faux souvenirs fantastiques.  En présentant à la façon des planches Deyrolles, ces créatures fantastiques, les auteurs leur donnent un petit côté réel qui ne pouvait que me séduire. Un exemple ci-dessous avec le Monstre du Loch Ness. 

Le Chaos en marche, tome 1 : La voix du couteau de Patrick Ness

ID :

Auteur :  Patrick Ness –  Traduction : Bruno Krebs  –  Editions Folio (SF) – Parution : 16/10/14 – 544 pages – Prix : 8.70 € – Genre : Science-fiction

 

Quatrième de couverture :

C’est l’année de ses treize ans et, dans un mois, Todd Hewitt va devenir un homme. Il est le dernier garçon de Prentissville. Cette ville de Nouveau Monde est uniquement peuplée d’hommes. Depuis longtemps, toutes les femmes et les enfants ont disparu. A Nouveau Monde, chacun peut entendre les pensées des autres, qui circulent en un brouhaha incessant, le Bruit. Nul ne peut échapper au Bruit, nulle part, jamais…

 

Mon avis :

Je ne savais pas à quoi m’attendre en commençant ce livre. Certes, il m’avait été chaudement recommandé et j’avais déjà lu un livre de l’auteur (Quelques minutes après minuit), mais pas du tout dans le même registre. La quatrième de couverture est lapidaire, ce qui est aussi bien. Donc une grande surprise et une très bonne.

L’histoire commence assez banalement avec la journée de travail du jeune Todd Hewitt, dans une colonie établie il y a un peu plus de 20 ans sur une autre planète, Nouveau Monde. Les hommes sont passés des vaisseaux spatiaux à une agriculture de subsistance, jusqu’ici c’est plutôt classique. S’il n’y avait le bruit. Ce bruit perpétuel, issu des pensées des hommes, mais aussi des animaux. Todd vit dans un village sans femme, car on lui a dit que le virus du bruit les avait tuées. Une chose assénée avec tant d’autres. Mais Todd, malgré lui, va découvrir la vérité. Je n’ai pas envie de vous en dire plus, car la surprise est un facteur de plaisir pour moi lors de la lecture. Une histoire de survie va débuter, d’amitié, d’apprentissage de la vie. Devenir adulte n’a ni rien de simple ni d’amusant à Nouveau Monde.

Difficile d’appréhender ce bruit au départ, mais l’auteur trouve vraiment les mots justes et la typographie, qui permettent au lecteur de l’imaginer. La façon de parler des personnages permet également de se plonger dans l’ambiance de ce nouveau monde. Cette écriture particulière peut peut-être gêner le lecteur au départ, ce ne fût pas le cas pour moi. Elle m’a vraiment plongée dans la vie de Todd.

Todd est attachant comme personnage. Il se retrouve au milieu d’une histoire qui le dépasse, mais reste un « bon gars ». Il y a d’autres personnages très intéressants dont je vous laisse la surprise. Des vrais méchants, des fous de dieux qui font peur. Toute une panoplie bien utilisée, bien amenée.

Pour conclure, cette lecture s’est avérée surprenante et très prenante. Je suis ravie d’avoir débuté cette trilogie et j’ai hâte de découvrir les tomes suivants. L’histoire est originale, bien racontée, bien menée. En bref, je vous en conseille la lecture.

« Le Bruit, c’est du bruit. Ça craque et ça crépite et ça finit généralement par une grande purée de sons et de pensées et d’images, et la moitié du temps, impossible d’y comprendre quelque chose. L’esprit des hommes est rien qu’un fouillis et le Bruit, c’est comme la version active, respirante de ce fouillis. C’est ce qui est vrai et ce qui est cru et ce qui est imaginé et ce qui est rêvé, et ça dit une chose et son contraire total en même temps, et même si la vérité s’y trouve forcément, comment faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas quand vous captez tout, absolument tout ? Le Bruit, c’est un homme non filtré, et sans filtre, un homme, c’est rien qu’un chaos sur pattes. »

D’autres avis chez : Sia, Zina, Ptitetrolle, Blackwolf, Nanet, La tête dans les livres...

Thème 2 : un titre qui fait peur N