Si vous me cherchez, je suis aux Utopiales !

 Il y a quelques jours je vous parlais encore de l’édition 2015, eh bien pour 2016, le début c’est aujourd’hui !

Une fois de plus je suis partie vers Nantes, pour profiter des tables-rondes, des séances de dédicace, des séances de cinéma, de la librairie, du barrrrrrrr de ce formidable festival ! Et pour parler des heures avec mes amis lecteurs, blogueurs, auteurs, libraires….

 

J’ai essayé de faire une préselection des conférences, mais j’en ai coché beaucoup trop ! Donc j’ai essayé de retrier et si ‘je ne passais mon temps qu’en conférence, j’irai voir :

 

Samedi :
10h00 / Peut-on vivre seul sur Mars ? Avec : Roland Lehoucq – The conférence inaugural ! Je l’ai préparé en regardant Seul sur Mars cette seamine. donc sauf méga retard de mon avion, j’y serai.
11h00 La Worldcon in France – Parce que ce serait quand même super qu’elle se tienne en France.
12h00 / Qu’est-ce qu’une Intelligence Artificielle ?
14h00 / Scène Shayol Le vaisseau spatial comme personnage
16h00 / Sex machine
Dimanche :
10h00 /Vol spatial et science-fiction
11h00 / Remise du Prix Planète SF des blogueurs
15h00 / Interro surprise : les machines dans Ulysse 31
17h00 / Les machines sont-elles nos esclaves ou…
18h00 / Hommage à Yal Ayerdhal
19h00 / Remise du Prix Julia Verlanger
Lundi :
11h00 /Les machines alchimiques
13h00 /Dystopie vs Post-apocalyptique,Mécanisme d’un succès jeunesse
12h00 / Le kami du percolateur
14h00 /La revueAngle Mort, Blindspot
17h00 /Le steampunk, une esthétique de la machine ?
20h00/  Remise des prix

 

film : Un film que j’aimerai bien aller voir : ASSASSINATION CLASSROOM : GRADUATION De Eiichiro Hasumi Japon, 2016, 118’.

Passé le choix des conférences, il faut choisir les livres à apporter pour les dédicaces ! Et là c’est toujours dur, car il faut pouvoir porter sa valise après le Festival, en tenant compte des achats fait sur place. Je vais donc apporter des livres de :

Journal d’un marchand de rêves d’Anthelme Hauchecorne

ID :

Auteur : Anthelme Hauchecorne  –  Edition : L’Atelier Mosesu  – Parution : 13/10/2016  – 600 pages – Prix :19  €- Genre :  fantastique

 

Quatrième de couverture :

J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais. Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m’éliminer, mais avec élégance. M’entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m’empêchent de tourner la page… La première est une fille. La seconde, une soif de vengeance. Je m’appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament…

Mon avis :

J’ai lu presque tous les romans d’Anthelme Hauchecorne (il me manque juste le premier), je ne pouvais donc pas rater ce tout nouveau livre ! Je découvre par la même occasion la maison d ‘édition L’atelier Mosesu et sa collection Pepper dirigée par Sophie Jomain.

Le premier contact avec le livre nous plonge carrément dans l’ambiance, la couverture est magnifique, sombre, mystérieuse. Les engrenages laissent présager un peu de mécanique, de rouages. Il y en aura en fait beaucoup. Deuxième pas dans cette histoire mystérieuse, les premières pages où l’on rencontre notre narrateur et héros Walter Krowley, qui prépare une éloge funèbre, pour une amie et peut-être finalement pour lui… Sacré introduction.

« Par où commencer ?

Peut-être par mon premier séjour en hôpital psychiatrique ?

Ce jour fatidique où j’ai compris que ma vie empruntait la mauvaise pente… »

Il va donc nous narrer ses mémoires…

Et là je dirai bien : je sèche.

En effet, il m’est bien difficile de parler de ce livre tant son atmosphère et son histoire sont spéciales ! Walter Krowley nous fait pénétrer à sa suite dans un monde qu’il ne peut visiter que quand il dort, Brumaire. Un monde étrange, un peu glauque, mais dont le champ des possibles est illimité. Un monde complexe aussi, on a du mal à appréhender ses lois, son fonctionnement. Mais un monde envoûtant, passionnant. Notre héros va y vivre des aventures étonnantes, rencontrer des personnages étranges. Mais ses journées ne seront pas vides et le récit de ses aventures diurnes s’ajoutent aux nocturnes pour nous donner une histoire certes alambiquée, mais passionnante.

Difficile, donc, de vous parler en quelques mots de Brumaire, de ses marais, de ses sables, de sa brume, de ses automates, de ses habitants… Difficile également de vous donner des indices sur l’histoire, il y sera question de survie, d’enquêtes, de drogues, d’inspiration, d’amour…

Il ne vous reste donc qu’une solution : le lire.

Je pourrai bien entendu vous parler aussi de la plume d’Anthelme Hauchecorne, toujours poétique, précise et dans ce récit facile à lire.

Je pourrai vous parler des personnages, des Outlaws déglingués, des héroïnes fortes en mécanique, en cambriole et en bagarre, de Walter Krowley et de son passé qui le hante…

Mais j’ai juste envie de vous dire : faites-vous votre propre idée, laissez-vous envoûter, vous aussi, par Brumaire.

L’inclinaison de Christopher Priest

ID :

Auteur : Christopher Priest  – Traducteur : Jacques Collin – Edition : Denoël, Lunes d’Encre – Parution : 13/10/2016  – 398 pages – Prix : 23€- Genre :  Science Fiction

 

Quatrième de couverture :

Compositeur de musique renommé, Alesandro Sussken est né dans un pays en guerre, clos, dirigé par une impitoyable junte militaire. Parti au front, son frère Jacj n’est jamais revenu. Un jour, on propose à Alesandro une tournée de neuf semaines dans certaines îles de l’Archipel du Rêve, dont la volcanique Temmil, sur laquelle vit And Ante, un guitariste de rock qu’Alesandro considère comme un plagiaire éhonté. Cette tournée, aux distorsions temporelles incompréhensibles, va changer la vie d’Alesandro d’une façon inattendue. Il va tout perdre : sa femme, ses parents, sa liberté. Pour comprendre sa descente aux enfers, il n’aura pas d’autre solution que de retourner dans cet Archipel du Rêve, aussi séduisant que dangereux… Avec ce langoureux roman sur le thème du double et la nature graduelle du temps, Christopher Priest prouve une fois de plus sa maestria littéraire.

 

 Mon avis :

Un nouveau livre de Christopher Priest, je ne pouvais pas rater ça ! Quel plaisir de retrouver cette plume si particulière, qui prend son temps pour poser les choses et laisse deviner des déroulements à venir, très complexes.

Le héros annonce dès le départ qu’un évènement a ruiné sa vie. Nous allons donc le suivre dans son récit, avec cette idée en tête, dans l’attente du dit évènement et de la ruine à venir. Mais en fait, c’est tout autre chose que nous propose Christopher Priest. Il nous embarque avec Alesandro Sussken dans un voyage à travers les îles de l’Archipel du rêve, un voyage à travers le temps, porté par la création musicale. Drame ou pas, à vous de choisir, mais rien n’est vraiment assuré. Je n’ai pas lu Les Insulaires, où l’histoire se passe dans les mêmes îles. Cela m’aurait peut-être permis de mieux profiter de ma lecture.

Le rythme de ce livre est très surprenant (un brin déstabilisant). Il épouse celui des voyages, un peu comme quand on passe de longues heures en train, le temps change et ne s’écoule pas de la même façon. Plutôt bien choisi pour parler du temps et de sa manipulation, ou encore de la création musicale. C’est comme toujours très bien écrit, mais peut-être un peu trop contemplatif pour moi parfois.

Christopher Priest, utilise quelques personnages surprenant. La musique est l’un des personnages principaux de ce livre, à travers le vecteur d’Alessandro. Sa création est évoquée, ses rythmes, l’importance qu’elle a dans la vie des musiciens, ce qu’elle peut créer. Au niveau des personnages secondaires, il y a Madame, dictatrice caricaturale de la junte Glaudienne, à travers laquelle l’auteur évoque la guerre et son absurdité. Et bien entendu, les nombreux musiciens et les mystérieux adeptes.

 

Pour conclure, cette fois-ci Christopher Priest prend vraiment son temps pour dérouler son histoire. Adepte des voyages, de balade en bateau, ou encore musicien, compositeur, mélomane, vous y trouverez sûrement votre compte. L’auteur parle du temps, de son défilement, de sa manipulation et cela… prend du temps. Vous le comprendrez j’ai été un peu déconcertée par le rythme de son récit, mais je me suis laissée portée par la musique et la marée.

 

« Quand on voyage, on emporte ses espoirs avec soi, ses préjugés, sa propre vision de la normalité. On voit ce que l’on voit à travers des yeux formatés chez soi. »

 

D’autres avis chez : Blackwolf, Nanet, Naufragé volontaire

L’héritière des Raeven, tome 2 : Sorcière en son temps Méropée Malo

 ID :

Auteur : Méropée Malo –  Edition : Castelmore – Parution : 14/09/2016  – 352 pages – Prix : 16.90 €- Genre : young adult, fantastique

 

Quatrième de couverture :

De nouveaux défis pour Assia…

Après une période troublée, tout va désormais pour le mieux : Assia a un toit, un travail… et elle est amoureuse.
Jusqu’au moment où tout ce qu’elle a construit s’écroule. Une voiture lancée à pleine vitesse renverse son petit ami, laissé inconscient sur le bord de la route. Les pouvoirs de la jeune fille l’aideront-elle à inverser le cours du temps et à sauver la vie de celui qu’elle aime ?
Comme si cela ne suffisait pas, Assia va également devoir arracher les habitants d’Ysmans des griffes d’une créature aussi légendaire que redoutable. Mettre de côté ses sentiments et agir pour le bien de la communauté… tel est son devoir de sorcière !

 

Mon avis :

Si vous vous rappelez bien, je vous ai parlé du tome 1, il y a peu (genre la semaine dernière). Voici donc mon avis sur le tome 2, que j’ai eu la chance de recevoir dans le cadre du mois de Méropée Malo chez Book en stock. Je l’ai lu dans la foulée et j’avoue que j’aurai bien continué avec le tome trois, mais il n’est pas encore sorti.

Nous retrouvons notre chère sorcière Assia et une fois de plus l’auteur ne l’épargne pas au début du récit. Attention, si vous n’avez pas lu le tome 1, je vais avoir du mal à ne pas vous spoiler ! Son petit ami est donc écrasé sous ses yeux, rien que ça et cet accident ne sera pas sans suite. Si vous avez entendu un grand : Mais pourquoiiiiiiiiiii??? Ce n’est que l’écho de mon cri au début du livre. Notre héroïne va une fois de plus faire face (quelle force de caractère) et mener de front sa double vie. La romance est un peu moins présente que dans le tome 1 et laisse plus de place à l’enquête et à la découverte de la magie. Un combo qui marche bien et qui nous tient en haleine jusqu’à la fin.

J’ai trouvé ce deuxième tome beaucoup plus fluide au niveau de la lecture, pas de petite incohérence comme dans le précédent, rien pour venir entacher mon plaisir de lecture. Ce qui laisse présager le meilleur pour le tome 3.

On continue à découvrir Assia et j’aime de plus en plus ce personnage. Elle a une force de caractère surprenante (oui je sais, je me répète, mais elle est épatante), tout en étant quand même atteinte par le monde extérieur : un subtil mélange de force et de faiblesse. Par contre son énergie aurait plutôt tendance à m’épuiser : sorcière jour et nuit + petit boulot + projet étudiant + vie perso…. ça fait beaucoup quand même. Heureusement elle est bien entourée. J’espère toujours en apprendre un peu plus sur toute la clique qui l’entoure, mais ce n’est pas gagné, puisque de nouveaux personnages apparaissent.

 

Pour conclure, j’ai vraiment passé un bon moment de lecture avec ce tome 2, qui m’a semblé plus aboutit que le tome 1. Les aventures d’Assia sont passionnantes et très prenantes. J’ai vraiment hâte de lire la suite de ses histoires.

 

D’autres avis chez : Dup, Phooka….

Je remplis ma bibliothèque : août 2016 (enfin, pas vraiment)

Le bilan de mes acquisitions d’août, ou comment être raccord avec l’actualité en ce 13 octobre ! Raté! Publication légèremment décalée.

Vous n’êtes pas sans savoir que la semaine dernière, Harry Potter et l’enfant maudit, a été disponible à la vente en Français. 

Et bien j’ai pris de l’avance en août en l’achetant en Anglais.

 

 

Et puis … c’est tout.

Oui oui, tu as bien lu fidèle lecteur, c’est tout ! (pour ce mois-là).