Janvier en BD (presque uniquement)

 

Je me suis fait bien discrète en janvier, ce qui est un peu en adéquation avec mes lectures au niveau quantitatif.

Le grand méchant renard de Benjamin Renner :  Alors là attention, je dégaine les petits coeurs, les j’adore, les in love itou itou! Vous devez craquer pour ce grand méchant renard!!!!  18

Transperceneige : Terminus de Jean-Marc Rochette et Olivier Bocquet 15

 Kate Daniels, tome 6 : Magic rises de Ilona Andrews :  J’ai retrouvé avec plaisir Kate pour une aventure en Europe avec son Curran en pleine forme. De l’urban fantasy comme je l’aime. 18

Magasin général, tome 9 : Notre-Dame-des-Lacs de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp : La fin des aventures de ce petit village québécois, une lecture aussi agréable que les précédentes.  18

Le Grand Mort, tome 6 : Brèche de Régis Loisel, Jean-Blaise Djian, Vincent Maillé et François Lapierre : Un seul reproche à cette BD dont j’aime les graphismes et l’histoire, c’est qu’elle est trop courte. A peine dans l’histoire qu’elle est finie.   17

Un lieu à soi de Virginia Woolf

ID :

Auteur : Virginia Woolf – Traducteur : Marie Darrieussecq  – Edition : Denoël, Collection Empreinte  – Parution : 14/01/2016  – 176 pages – Prix : 13 € – Genre : essai

  

Quatrième de couverture :

Un lieu à soi rassemble une série de conférences sur le thème de la fiction et des femmes que Virginia Woolf prononça en 1928 à l’université de Cambridge. Ce vaste sujet a donné naissance à une tout autre question, celle du lieu et de l’argent, qui donne son titre à l’essai : «Une femme doit avoir de l’argent et un lieu à elle si elle veut écrire de la fiction.» À la manière d’un roman, et s’appuyant sur l’histoire littéraire, Virginia Woolf retrace ainsi le cheminement qui l’a conduite vers cette célèbre thèse, qui reste incontournable de nos jours. 

Chef-d’œuvre de la littérature féministe, Un lieu à soi brille d’un nouvel éclat sous la plume de Marie Darrieussecq. Jouant de l’humour et de l’ironie de Virginia Woolf, cette traduction propose une remise en perspective essentielle de la question de l’écriture et des femmes au sein de la littérature contemporaine.

 

Mon avis :

Virginia Woolf, un nom tant entendu mais que je n’avais jamais lu. J’ai profité de cette nouvelle traduction pour la découvrir. Marie Darrieussecq partage son amour de l’auteur dans le prologue et en neuf pages, elle a réussi à me donner envie de dévorer le livre. Elle explique également son choix pour la traduction du titre et j’ai trouvé cette explication très intéressante (le tire original est A Room of One’s Own, la traduction de « room » en « lieu » a donc pu prêter à polémique).

Le livre fait certes peu de pages, mais sa lecture s’est avérée très dense. Intervenant à des conférences de l’université de Cambridge, sur le thème de La fiction et les femmes, Virginia Woolf retrace la place des femmes dans la littérature depuis les siècles passés jusqu’à son présent. La réflexion va bien entendu au delà des seuls livres, englobant les conditions de vie, d’éducation, de liberté des femmes…. et l’impact que cela a pu avoir sur leur écriture. J’ai beau savoir d’où l’on vient en terme de droit, j’ai quand même eu du mal à lire ces rappels d’injustices, qui sont terrifiants pour une femme née à la fin du XXème siècle. Pourtant l’objet de l’auteur n’est pas de tenir des comptes, de se lancer dans de grandes récriminations contre la société, les hommes, ou encore de demander des réparations. Au contraire, elle invite les femmes qui souhaitent écrire à aller au de là, à s’affranchir de la colère. Son propos est de démontrer que les femmes ont besoin d’indépendance financière, d’avoir « un lieu à soi », afin de pouvoir écrire des romans, des poèmes, de qualité.

Difficile à lire donc, mais au combien instructif. Chaque page pourrait d’ailleurs faire l’objet d’une citation. Si la démonstration est un peu difficile à suivre au départ, elle est vraiment bien construire. Virginia Woolf semble suivre le chemin de ses pensées et nous emmène dans son vagabondage dans les universités et les bibliothèques. 

Pour conclure, mes mots semblent bien légers et hésitants pour parler de cet essai que je ne peux que vous engager à lire. Une lecture marquante et une auteur dont je brûle de découvrir les autres écrits !

 

« Écrivez ce que vous désirez écrire, c’est tout ce qui importe, et nul ne peut prévoir si cela importera pendant des siècles ou pendant des jours. Mais sacrifier un cheveu de la tête de votre vision, une nuance de sa couleur, par déférence envers quelque maître d’école tenant une coupe d’argent à la main ou envers quelque professeur armé d’un mètre, c’est commettre la plus abjecte des trahisons. »

 

D’autres avis chez : Felina, Ramettes

Ben t’étais où ?

Ah voilà une grande et belle question !

Amis lecteurs, chats, licornes …

Vous avez dû vous rendre compte que depuis décembre c’est un peu l’hibernation sur le blog avec un summum en février. Pas mal de changements personnels et professionnels sont en cours et monopolisent mon attention.

En avril, la météo bloguesque nous annonce un retour plus régulier des billets et du temps de lecture ! 

YOUPIIIIIIIIIIIIIIII !!!

En attendant je vais aller faire un tour au Salon Fantastique et vous me retrouverez également aux Imaginales !

 

En attendant  : KEEP CALM AND READ !

 

Quelques instants de lecture : l’automne s’éternise, l’hiver n’est jamais vraiment là…

 

Je remplis ma bibliothèque (décembre rime avec beaux livres)

Décembre, Noël…. une bonne excuse pour se faire des cadeaux !

 

Roman

Origines, tome 2 : Le marteau de Thor de Stéphane Przybylski : Le tome 1 m’avait convaincue. Une sorte d’ovni de SF.

Le sang des 7 Rois, tome 6 de Régis Goddyn : Même si je suis un peu en retard dans la lecture de la série (Fantasy), je ne pouvais pas rater la sortie du tome 6 ! (En plus j’ai même le droit à un remerciement! 🙂 )

 

Beaux livres

Daydreams de Nicoletta Ceccoli : Beau livre d’une artiste dont je suis fan. L’auteur nous emporte dans un monde étrange, merveilleux et un peu glauque.

Le cabinet du docteur Black de E.B. Hudspeth : Ma passion pour les encyclopédies étranges et guides de bestioles bizarroïdes a encore frappé !

Soie de Alessandro Baricco  illustré par Rebecca Dautremer : L’histoire passionnante de la soie, magnifiquement illustrée.

 

Cadeaux, partenariat

Transperceneige, tome 2 : Terminus dde Jean-Marc Rochette et Olivier Bocquet : Une suite 30 ans après le tome 1 du fameux transperceneige, j’étais curieuse ! 

Le grand méchant renard de Benjamin Renner : A force d’entendre qu’il était  génial j’ai profité du Prix de la BD Fnac pour le recevoir et il est tout simplement génial!!!

Terre de rêves de Jirô Taniguchi : L’ovni inattendu dans la bibliothèque de ma grand-mère qu’il a fallu vider.

Communardes ! : Les éléphants rouges de  Wilfrid Lupano et Lucy Mazel :  Attirée par le nom Lupano et le Prix de la BD Fnac. Verdict à venir.