Quatrième de couverture :
J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon. J’ai suivi les pistes au clair de lune que personne n’ose évoquer durant le jour. J’ai conversé avec les dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels. J’ai été exclu de l’Université à un âge où l’on est encore trop jeune pour y entrer. J’y étais allé pour apprendre la magie, celle dont on parle dans les histoires. Je voulais apprendre le nom du vent.
Mon nom est Kvothe.
Vous avez dû entendre parler de moi.
Un homme prêt à mourir raconte sa propre vie, celle du plus grand magicien de tous les temps. Son enfance, dans une troupe de comédiens ambulants, ses années de misère dans une ville rongée par le crime, avant son entrée, à force de courage et d’audace, dans une prestigieuse école de magie où l’attendent de terribles dangers et de fabuleux secrets…
Découvrez l’extraordinaire destin de Kvothe : magicien de génie, voleur accompli, musicien d’exception… infâme assassin.
Découvrez la vérité qui a créé la légende.
Quelques mots complémentaires sur l’histoire :
Kote est au aubergiste qui cache bien son jeu. Il s’avère être Kvothe héros de légende. Nous allons découvrir son histoire à travers le récit qu’il en fait.
Mon ressenti :
Il m’a fallu, quoi? Vingt pages? Même pas. Pour être entraînée définitivement dans l’histoire. heureusement que j’avais une dizaine d’heure devant moi dans le week-end car je l’ai lu quasiment d’une traite. Si le début est entraînant, le reste du livre n’est pas en reste et après 600 pages j’avais encore parfois les mains moites, je me mordais les lèvres en me demandant ce qui allait arriver. Une belle réussite de l’auteur que de tenir le lecteur en haleine plus de 700 pages.
Grâce à quoi? L’histoire rondement menée, amenée petit à petit. On suit les aventures de Kvothe à travers le récit qu’en fait Kvothe lui-même.Les rebondissements sont distribués avec parcimonie et tombent toujours justes.Bien entendu c’est le style de l’auteur qui mène le tout. Son écriture est fluide et n’est pas encombrée par des tonnes de détails inutiles comme cela peut parfois être le cas dans des romans épiques de Fantasy. Parfois le récit frôle la poésie, pour mon plus grand plaisir.
Comment résister à Kvothe? A travers le récit le lecteur le suit depuis l’enfance. On assiste avec impuissance aux drames et injustices qu’il subit. On aimerait l’aider. Mais toujours sa ténacité reprend le dessus, signe d’un avenir qui ne peut pas être anodin. J’ai hâte de lire les tomes suivant pour en savoir plus sur son élève et aide à l’auberge. Qui est-il vraiment comment est-il arrivé là? Il y a bien sûr un personnage féminin mais je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler d’éventuels lecteur. Elle aussi est captivante et bien mystérieuse. Et des méchants il y en a, qu’on a envie de détester immédiatement comme Ambrose, élève de l’université, égocentrique, riche, méchant malveillant… A bas le méchant!
S’il ne fallait retenir que quelques passages ce serait bien difficile.Peut-être quand Kvothe s’apprêt à quitter Tarbean et qu’il reprend sa vie en mains. Un grand moment d’audace fait basculer la balance dans le bon sens pour qu’il puisse passer de miséreux à une apparence plus respectable. il y a tellement de moment ou la situation semble désespérée et où Kvothe s’en sort, que j’aime un peu tous cela. Si je devais en supprimer? Facile : la disparation de ses parents.
Vous l’aurez compris, Rothfuss est un bon conteur et manie toute les ficelles pour nous proposer un récit entraînant, palpitant. Je brûle de connaitre la suite des aventures de Kvothe!