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Auteur : Patrick Rothfuss – Traduction : Colette Carrière – Illustration : Marc Simonetti – Editions : Bragelonne – Parution : – 574 pages – prix : 28 € – genre : fantasy
Quatrième de couverture:
J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon. J’ai suivi des pistes au clair de lune que personne n’ose évoquer durant le jour. J’ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels.
Mon nom est Kvothe.
Vous avez dû entendre parler de moi.
Le jour se lève sur l’auberge de La Pierre levée et l’homme reprend son récit, fidèle à sa promesse. Suivez ses pas sur la voie qui mène à l’héroïsme et à la déchéance. Découvrez la vérité qui a créé la légende.
Mon avis :
Qu’il est dur d’écrire sur ce livre! Je l’ai lu il y a 5 mois, mais impossible de le chroniquer. J’ai juste envie de dire : Lisez-le, c’est génial! C’est un petit peu court comme argument…. Si j’avais aimé Le nom du vent, premier tome de la série, ce second tome est un véritable coup de cœur. Alors que vous dire. Déjà pourquoi avoir attendu entre ces deux lectures? Pour faire durer, économiser, car l’auteur prend son temps pour écrire, mais l’attente vaut le coup. Je préfère donc espacer mes lectures, même si les deux parties de cette deuxième journée étaient réunies dans un seul livre dans sa version originale.
Après plus d’un an, le début du livre m’a permis de me replonger dans l’histoire de Kvothe. L’histoire reprend juste où elle s’était arrêtée puisque c’est le deuxième jour de récit pour Kote l’aubergiste (pour ceux qui ne l’ont pas lu, Kote est Kvothe et il raconte sa propre histoire). Une grosse partie du livre est consacrée à la découverte plus en profondeur de la vie de Kvothe. J’ai adoré le suivre dans ses études, ses découvertes, ses bagarres… mais j’ai aussi aimé en apprendre plus sur le fonctionnement de l’Université, les cours, le pouvoir des « noms »… Il faut dire que Patrick Rothfuss a un vrai don de conteur et j’aime écouter la musique de ses textes, parfaitement retranscrite à la traduction par Colette Carrière.
Mais pour notre plus grand plaisir le récit ne pas va se limiter à l’Université, Kvothe va partir à la découverte de nouvelles contrées. Il part en quête d’un protecteur et pour nous c’est l’occasion de découvrir de nouveaux personnages, mais surtout un système politique complètement différent. Le présent n’est pas oublié, avec de nombreuses scènes de l’auberge et la découverte d’informations surprenantes sur Bast, le garçon de salle et élève de Kvothe.
J’ai eu un grand plaisir à retrouver les différents personnages, déjà évoqués dans le tome 1. La belle Denna, dont le comportement vis à vis de Kvothe est très ambivalent. Un personnage très fort, qui fait ce qu’il faut pour survivre, avec les atouts qui lui ont été donnés à la naissance. Devi, au passé sombre et aux trafics malhonnêtes. Je me serait bien passée d’Ambrose, le détestable, qui a un capital sympathie de zéro. Tous sont très riches au niveau caractère et parfaitement mis en scène par l’auteur.
Pour conclure, Patrick Rothfuss nous livre une nouvelle parcelle de son conte envoûtant : Chronique du tueur de roi. Nous n’en sommes qu’aux prémisses de la légende de Kvothe, ce qui fait présager de nombreuses aventures. Je me suis laissée emporter par ce magnifique récit. J’aime la plume de Rothfuss, c’est confirmé! Et si ce livre n’est pas un page-turner du fait de sa densité, je l’ai quand même dévoré en quelques jours. Lisez-le et vivement la suite!
« Et il aurait pu en être ainsi, si je n’avais pas eu le don de me faire des ennemis et m’attirer les ennuis. Tout ce que je souhaitais, c’était jouer de la musique, suivre mes cours et trouver les réponses aux questions qui m’obsédaient. Tout ce que je désirais se trouvait à l’université et tout ce que je voulais, c’était y rester. »