Quatrième de couverture :
Abigaëlle O’Donnel porte sur ses épaules un lourd secret. Elle peut voir le passé, le présent et le futur des personnes qui l’entourent, mais elle peut également capter leurs sentiments. Si, elle a ce pouvoir, c’est parce que son don découle d’un plus lourd secret, que ses parents adoptifs lui cachent depuis sa naissance. Abi est l’enfant de l’archange Mickael et elle est elle-même un ange. Les anges déchus du Cercle de Thulé sont à sa recherche. Ils veulent se servir d’Abi comme sacrifice pour ouvrir la porte de l’Enfer et ainsi libérer Lucifer. Abi ne se doutant de rien, continue de vivre tranquillement sa vie de lycéenne. Elle ne sait pas qu’un garçon au visage d’ange va bouleverser sa vie à jamais…
Petite remarque en préambule, l’ebook lu est une version non définitive. Mes propos pourraient donc être un peu plus positifs ultérieurement… Je précise que je n’ai donc pas tenu compte des éventuelles fautes d’orthographe ou de syntaxe.
Mon ressenti :
Ma lecture a mal débuté. Dès le départ j’ai eu une impression de déjà vu, comme si Sookie de True blood avait été remodelée pour s’appeler Abigaëlle. Cette impression a vite disparu pour laisser place à une sorte de lecture parallèle de twilight… On a le nouveau, dont la fille un peu à part dans le lycée tombe amoureuse (en 2s) et lui aussi l’aime (c’est trop beau) (d’ailleurs il va lui laisser sa veste… et puis venir la chercher dans une belle voiture… sic ça ne vous rappelle rien). Il y a la jolie clairière pleine de fleurs (il faut avoir vu le film Twilight pour bien comprendre l’analogie), il y a le meilleur ami qui se retourne contre l’héroïne et qui lui fait carrément la gueule (tiens Jacob?). J’arrête là même s’il y a encore d’autres. Dans le dernier tiers du livre apparaît l’originalité, ouf. Mais j’ai trouvé la fin précipitée, en cliffhanger. Le seul suspens aurait été découvert à ce moment là, s’il n’avait été écrit dans la quatrième de couverture. Dommage.
Le style manque un peu de cohérence au départ. L’auteur hésite entre un ton humoristique pour l’héroïne, qui se moque de sa façon de se comporter face au nouveau et un ton totalement guimauve « je l’aime » « je l’aime, il m’aime, je l’aime » ect. Rapidement ce sera 100% guimauve avec un manque de synonyme, pour « je l’aime c’est l’amour de ma vie ».
Le personnage d’Abigaëlle est intriguant au départ. Elle a un don particulier qui lui permet de voir les pensées, le futur, des personnes qui l’entourent. Au final ce don n’est pas du tout exploité. Il laisse présager qu’elle n’est pas comme les autres filles de son âge (bon ça on le sait déjà si on a lu la quatrième de couverture), mais c’est tout. J’ai trouvé ça dommage. Le personnage de la meilleur amie Sarah a l’air sympathique, ainsi que les parents adoptifs d’Abi. Gabriel, a part être un bellâtre, n’a pas trop de caractère.
Je ne retiendrais pas de passage particulier dans ce livre. Il a été assez rapide à lire et mon ressenti a été assez constant.
Je ne suis pas fan de romance à la base (même si j’ai lu twilight) donc déjà ça ne m’a pas aidée. En plus j’ai trouvé l’histoire vraiment bancale. Bref vous l’aurez compris je n’ai pas aimé. Je garde bien en tête le fait que le texte n’est pas définitif, mais peut-il tant que ça évoluer? Par contre j’ai trouvé la couverture très belle.
Cette lecture était la troisième dans la catégorie littérature de l’imaginaire de l’opération Coup de coeur pour auteurs peu médiatisés 2013. Plus d’information en cliquant sur le logo :