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Auteur : Daniel H. Wilson – Traduction : Patrick Imbert- Edition Fleuve, collection Outrefleuve- Parution : 13/09/2018 – 416 pages – Prix : 21.90€– Genre : Science-Fiction, Steampunk
Quatrième de couverture :
Moscou, 1709. Un automate reprend vie dans un atelier, aux côtés d’une poupée à la mécanique tout aussi précise et complexe que la sienne, sa soeur. Doués de parole et d’une âme, ils ont pourtant tout oublié de leur passé. Et de la guerre qui déchire leurs semblables.
De nos jours. Fascinée par les automates, June parcourt le monde à leur recherche, brûlant de percer leur mystère. Elle possède un étrange legs de son grand-père : une sorte de coeur finement ouvragé, réceptacle, elle le sent, d’un secret intemporel et d’une histoire épique. En effet, si les automates existent depuis la nuit des temps, dissimulés parmi les hommes, le compte à rebours pour leur survie a débuté. Et c’est June qui en détient la clef.
Mon avis:
J’avais vu passer un précédent livre de l’auteur : Robopocalypse, mais sans franchir le pas de la lecture. J’avoue que cette fois-ci j’ai complètement craqué pour la couverture.
Nous allons suivre deux temporalités dans cette histoire, scindant le récit en deux parties quasiment égales. Une qui débute en 1709 et qui va progresser rapidement en sautant des années, présentant la vie de deux automates Pierre et Helena ; une autre qui commence de nos jours et qui va suivre le cours normal du temps, présentant les aventures de June, une humaine. Elles s’alternent rapidement dans le récit. Je pense que cette alternance était un peu rapide pour moi et j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Il m’a bien fallu la moitié du livre pour commencer à m’immerger complètement dans le récit et attendre avec impatience le dénouement de l’histoire.
Pourtant l’univers avait tout pour me plaire, une partie du récit se passe au temps de la grande Russie, puis de l’Angleterre pré-victorienne, il y a des automates, des combats, des technologies futuristes… Mais j’ai mis du temps à accrocher, pénalisant mon ressenti global.
Pourtant, j’ai apprécié cette histoire d’automates qui se font passer pour des humains et dont la technologie dépasse largement celles des humains. June se retrouve au milieu d’une guerre entre deux factions aux pouvoirs hors normes. On peut d’ailleurs se demander à quoi servent les humains dans cette histoire ? A ancrer l’histoire dans le présent peut-être. A permettre à l’histoire d’exister sans doute. Si June n’était pas détentrice de cette pièce d’automate, le cœur du récit n’existerait pas.
Pour conclure, j’ai apprécié ma lecture sur la fin, ayant envie de connaître le dénouement de cette histoire. Mais il m’a bien fallu la moitié du livre pour rentrer dans le récit, ce qui est bien dommage. Une bonne moitié de livre qui m’a plu, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Je découvre les limites de mon propre corps ; dans la résistance de ma chair, dans la puissance de ma poigne. Je fouille dans mon esprit, en quête d’une réponse à fournir à Favo. Là, je découvre un autre principe, irréfutable, encore plus fort que la présence tangible de mon existence. C’est ma raison d’être – un but singulier, taillé dans le marbre de mon esprit.
Il existe un mot qui forme l’ossature même de mon être.
Je reporte mon attention sur le vieil homme, le cuir de mes lèvres se craquelle quand je prononce la Parole pour la première fois.
— Pravda, dis-je. Je suis l’union de la vérité et de la justice.