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Auteur : Jean-Louis Fetjaine – Editions Outrefleuve – Parution : 15/01/2017 – 288 pages – Prix : 19 € – Genre : Fantasy historique
Quatrième de couverture :
1130, Princée d’Antioche – au nord de l’actuelle Syrie.
Fille du roi Baudouin de Jérusalem, la princesse Alix d’Antioche s’apprête à accoucher en secret de son enfant illégitime, fruit de ses amours avec le connétable Renaud Mazoir. Personne ne doit apprendre cette naissance : sa mère a décidé que l’enfant ne survivrait pas.
Mais son père, prévenu par ses informateurs, arrive à temps pour le sauver. L’accoucheuse, elle, est sacrifiée, non sans avoir jeté sur Alix une malédiction : l’esprit malin d’un Djinn s’attache désormais à ses pas.
Mis à l’abri des velléités meurtrières de sa mère, le nouveau-né grandira au sein de la mystérieuse secte des Assassins ; son destin sera lié à celle-ci. Et la princesse maudite, poussée par son ambition dévorante, se voit emportée dans les tourments d’une terre dont l’histoire s’écrit trop souvent dans le sang…
Mon avis :
Ce récit se passe à une période de l’histoire qui me plaît beaucoup comme fond historique. J’ai d’ailleurs lu déjà plusieurs livres qui se passent durant les croisades et dans lesquels on retrouve des membres de la secte des Assassins. Tout ça plus des histoires de djinns, ma curiosité était piquée ! De plus, c’était l’occasion de découvrir l’écriture de Jean-Louis Fetjaine, que je n’avais pas encore lu.
Le résultat me direz-vous ? Eh bien, on se prend à suivre les aventures de Renaud Mazoir, ses amitiés avec les « assassins », ses amours malheureuses avec Alix d’Antioche. Les guerres de pouvoir au sein de la famille du roi de Jérusalem ne donnent pas envie d’avoir des enfants, l’amour filiale est plus du genre, je te supprime pour devenir reine… Côté « infidèle » on n’est pas en reste entre trahison et guerres de pouvoir. Ce fond historique est à lui seul très riche et suffirait pour porter le récit. L’auteur a ajouté une touche de fantasy avec l’intervention d’un djinn, qui au final n’apporte pas beaucoup à l’histoire.
Le rythme de l’histoire est enlevé, mais je ne suis jamais vraiment rentrée dans cette dernière. J’ai assisté de manière passive au récit. Je n’ai pas ressenti d’émotion lors de ma lecture. Le texte est bien écrit, mais je suis passée à côté.
Les personnages principaux sont nombreux. On les effleure seulement dans ce récit, que j’imagine introductif. Les rôles des femmes sont prépondérants, la plupart trouve dans cette terre sainte une façon d’obtenir du pouvoir et c’est un des aspects du récit qui m’a le plus plu. Comme les autres personnages, j’aimerai en savoir plus sur l’étrange Malaïka (ange, djinn, autre chose ?).
Pour conclure, cette lecture s’est avérée agréable, mais je ne suis pas rentrée dedans complètement. Le récit est très bien écrit, mais n’a pas réussi à me transmettre d’émotion, une petite déception pour ma part.