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Auteur : Martin Millar – Traducteur : Marianne Groves – Editions : FolioSF – Parution : 01/01/2016 (pour cette édition) – 354 pages – Prix : 8.60€ (poche)– Genre : Fantastique
Quatrième de couverture :
Morag MacPherson et Heather MacKintosh, deux petites fées écossaises ayant quitté précipitamment leur terre natale, et fraîchement débarquées à New York, découvrent un monde qu’elles n’auraient jamais pu imaginer : un monde où les sans-abris meurent dans l’indifférence générale, un monde où les gens ont à peine de quoi payer leur logement, un monde qui n’a, tout de même, pas l’air de tourner bien rond. Mais plus elles vont vouloir changer les choses et aider Dinnie et Kerry, deux humains qu’elles ont rencontrés à leur arrivée, plus ce sera… pire!
Roman aussi drôle qu’érudit, Les petites fées de New York convoque le folklore féerique et celui de l’underground new-yorkais pour décrire, en filigrane, notre société.
Mon avis:
Encore un livre dont j’ai entendu le plus grand bien. Il a suivi la voie « wish List » et m’a été offert lors d’un swap. Et depuis il faisait dodo sur mes étagères. Mypianocanta, dans le cadre du LPDA me l’a proposé. Allez hop, sortons le de cette léthargie de près de quatre ans.
Je n’avais encore rien lu de l’auteur, donc à part la quatrième de couverture, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. La lecture commence par une préface très enjouée de Neil Gaiman… rassurant ou pas, tout dépend si on accroche aux livres de celui-ci.
Le début correspond tout à fait à la quatrième de couverture. Elle nous annonçait du délire, le voilà: des petites fées bourrées, qui vomissent partout, d’autres en plein trip hallucinogène. Ca change de la petite fée classique bien proprette. Certaines veulent populariser la musique grunge, pendant que d’autres installent une dictature et font travailler leurs congénères comme des esclaves. La révolution est en marche, pendant que certaines se crêpent le chignon pour savoir qui est la meilleure violoniste. Au milieu de ça, ajoutez un ou deux humains en marge de la société…
Voilà un maxi combo complètement loufoque, génial dans sa constitution, délirant… mais auquel je n’ai pas du tout accroché. Peut-être ai-je un problème avec l’humour dans les récits fantastiques… je ne sais pas. Il y avait vraiment tout pour me plaire.
Ce n’est pas non plus, pour un manque de profondeur de l’histoire, que je n’ai pas accroché. Car via ces histoires complètement folles, l’auteur parle des sans abris qui meurt dans la rue dans l’indifférence générale, mais aussi de l’exploitation des travailleurs (dit comme ça, ça fait un peu slogan).
Mais voilà, je suis complètement passée à côté de ce récit bien barré, qui bien que respectant ses promesses, m’a laissée de marbre.
– Alors laissez-moi mettre un truc au clair, dit Spiro, le chef des écureuils de Central Park qui, alerté par les rapports de ses subordonnés, rendait visite à ces nouvelles créatures plutôt étranges.
– Vous dites que vous êtes des fées. Vous êtes invisibles pour la plupart des humains. Vous venez d’un endroit qu’on appelle Cornouailles. Vous y avez vécu heureux jusqu’à ce qu’un lutin porté sur la technique appelé Magris invente la machine à vapeur et précipite la société des fées dans la révolution industrielle. Conséquemment Tala, votre roi, commença à transférer des fées, qui jusqu’à présent trouvaient leur bonheur dans les champs et les jardins, vers des ateliers, créant par là-même, en un rien de temps, un royaume des fées misérable et opprimé. Le tout aggravé par une sécurité policière et des permis de voyage. Vous êtes d’accord jusque là?