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Auteur : Nabil Ouali – Edition : Mnémos – Parution : 02/10/14 – 268 pages – Prix : 21 € – Genre : Fantasy
Quatrième de couverture :
Voici l’histoire de quatre destins réunis au cœur d’un empire mourant. L’enfant du village gelé, le paladin hanté par un sombre secret, le prêtre émérite d’un ordre qu’il méprise, et le fils de l’empereur.
Dans les rues des cités fourmillantes ou les profondes forêts, chacun accomplit un voyage sur les routes de l’empire mais aussi dans les méandres de son être : quelles sont les ficelles que tire le clergé dans les coulisses ? Qui a tenté de tuer l’empereur et d’éteindre à jamais sa voix ? Sur le sentier escarpé qui mène au pouvoir, le chemin est infiniment plus important que le sommet.
Mon avis :
Cela faisait quelques fois que je lorgnais sur la couverture de La voix de l’empereur. Quand Book en stock a dédié son mois de décembre à Nabil Ouali, j’ai sauté sur l’occasion de découvrir enfin ce livre. Je l’ai commencé sans avoir lu de retour auparavant, la découverte était donc totale.
J’ai été surprise à la lecture du prologue par le style de l’auteur. Je ne m’attendais pas à une écriture aussi recherchée, parfois quasi lyrique. C’est un bout de prophétie qui nous est narrée, ceci expliquant cela. Mais le style restera soutenu durant tout le récit. C’est d’ailleurs cette écriture que j’ai beaucoup appréciée, qui a bien failli me bloquer au début de la lecture. Je me serais bien passée d’une scène d’accouchement bien gore décrite en langage fleuri.
Cet épilogue passé, on entre dans le vif du sujet et le rythme m’a entraîné jusqu’à la fin du récit. La construction est assez classique pour de la Fantasy, avec plusieurs royaumes, un empereur pour les lier et un héritier qui va se retrouver face à un destin tragique. La magie est également présente, mais habilement dosée. L’auteur ne perd pas le lecteur dans de longues descriptions des royaumes, mais s’attache plus à décrire les relations entre les différents personnages et c’est ce que j’ai trouvé très intéressant.
La palette de personnages est assez large. Comme beaucoup j’ai adoré Frimas, le mystérieux homme lige du Prince, froid comme la glace. Mais j’ai trouvé le personnage de Glawol beaucoup plus riche et surprenant.
Ce premier tome peut s’avérer un peu frustrant à la fin, car c’est un tome d’introduction. Il met l’histoire et les principaux personnages en place. L’intrigue générale n’est qu’à peine esquissée, ce qui laisse présager un tome 2 (déjà paru) et un tome 3 prometteurs.
Pour conclure, après un début pas forcément évident, j’ai vraiment apprécié ma lecture. La richesse de ce tome un se trouve dans ses personnages et leurs interactions. Un début prometteur qui donne envie de découvrir la suite.