ID : Auteur : Lionel Davoust – Edition : Points thriller – Parution : 24/05/2013 – 430 pages – Prix : 7,90€ – Genre : thriller fantastique
Quatrième de couverture :
Michael est hanté par le naufrage qui a coûté la vie à ses parents. La mer le terrifie autant qu’elle le fascine. Chercheur en biologie marine, il s’engage dans une expédition scientifique en Antarctique pour se confronter à ses démons. Dans l’ombre, une mystérieuse organisation le surveille. Masha, l’un de ses agents, a des directives claires : Michael ne doit jamais atteindre le pôle Sud.
Il y a des auteurs qu’on croise en salon, qu’on recroise, que du coup on a l’impression de connaître un peu … sans avoir lu aucun de leur livre ! C’était le cas avec Lionel Davoust, croisé aux Utopiales et aux Imaginales. Il était plus que temps que je m’attaque à la chute, le premier tome de Léviathan. J’ai profité du weàmille, pour me lancer, en lecture commune avec Jae-Lou. Dans ces cas là, le suspens est présent, vais-je aimer ou pas ? La réponse dans les lignes qui suivent !
Mon ressenti :
Je ne sais pas pourquoi, je m’attendais à un texte très complexe, difficile à aborder. En fait, il est très facile de rentrer dans l’histoire et de s’y retrouver absorbée. Le début du livre nous fait découvrir les différents protagonistes. Il y a, au début, comme deux histoires menées en parallèle, qui ne se rejoignent qu’à la fin du chapitre 4 (même si on n’en comprend pas encore le lien entre ces deux histoires) : la vie de Michael, spécialiste de l’océan et des sortes de groupes mafieux appelés « les mains ». En quatre chapitres, j’étais convaincue et je n’avais plus envie de reposer mon livre. La suite de l’histoire maintient le suspens jusqu’au bout. Des révélations (parfois sacrément surprenante) égrènent le récit pour nous mener jusqu’à la fin, on en apprend plus sur la famille de Michael, sur les mages et les mains… Mais cette fin! Un petit conseil, avant de la lire, vérifiez que vos voisins sont sortis, car vous risquez fort de pousser un grand cri de frustration. Ce n’est pas une fin, c’est un début, le début de ce que les mains craignent, mais quoi ? La suite dans le tome 2 (qui n’est malheureusement pas encore sorti en poche).
Ce qui m’a beaucoup plus dans ce livre, c’est son ambiance. Elle mêle la mer, omniprésente, à du suspens et de la magie. Un joyeux mélange détonnant, mais très bien dosé par l’auteur. Les interactions entre les différents personnages sont très bien présentées, très réalistes, que ce soit entre collègues (les jalousies), ou au sein de la famille (le grand frère protecteur qui doit s’occuper de sa petite sœur instable).
Je me suis très vite attachée au personnage principal Michael, même si ce n’est que la partie émergée de sa personnalité, qui nous est livrée. J’ai bien aimé ce père aimant, tenant à cœur ses responsabilités et ayant choisi un domaine d’étude : la mer, qui est un véritable challenge pour lui, car aller en mer est synonyme de phobie, panique, angoisse. Je trouve très intéressant cette fascination pour l’objet de ses angoisses. Celles-ci sont d’ailleurs très bien dépeintes. A la fin du livre il ne reste que des questions concernant Michael, qui est-il ? Qu’est-ce qui est vrai dans son histoire ? J’ai aussi envie d’en apprendre plus sur Sacha, sa femme. Mais je ne peux pas en parler sans en dire trop.
Vous l’aurez compris, cette lecture m’a emballée et j’avais vraiment envie de la poursuivre par celle du tome 2 ! Un livre que je vais ajouter à ma liste de « mais pourquoi je n’ai pas lu ce livre plus tôt ». Vivement la suite !
D’autres avis chez : Blackwolf, Snow, Lelf, Joyeux drille, Tigger Lilly, Lune, Lorkhan …