Summer Star Wars – Episode II : inscription au challenge

M. Lhisbei a la parole :

Je vous invite. Je vous invite à voyager. Pas n’importe quel voyage, non. Un voyage interstellaire, à la découverte de civilisation perdue dans de lointaines galaxies, sur des planètes exotiques, d’aventuriers des étoiles, de créatures presque  humaines et parfois plus qu’humaines…
Espace, jusqu’aux frontières de l’infini ! Dans l’univers connu et inconnu, vous rencontrerez Chanur, capitaine de vaisseau au caractère de lionne, Miles, trépidant, impatient, truculent, Honor, militaire intraitable, courageuse et loyale, John Geary, légende vivante, revenu d’entre les morts, Joshua Calvert, aventurier égoïste et généreux…
L’aventure ultime entre les étoiles… jamais vous ne voyagerez si loin. A bord de fabuleux vaisseaux, l’Oenone, biotech et vivant, l’Enterprise et sa maîtrise de la distorsion, l’Ecu de Sobieski, 60 années-lumière de voyage, le Galactica, espoir de l’humanité, l’Astron, de génération en génération, le Melkine, université des étoiles…
Mais attention à ne pas croiser la route des loups des étoiles, impitoyables pilleurs de planètes !
Atterrissez sur Tashima, mais ne provoquez pas un Shiro si vous voulez garder la tête sur les épaules. Ccouvrez vous bien  sur Quantika et gardez l’esprit en alerte. Ne vous perdez pas sur Trentor, la planète ville. Surveillez votre ADN sur Mytale ! Apprivoisez un dragon sur Pern. Et s’il vous reste un peu de temps libre, testez à la pêche aux vers sur Dune…

« Peur tu auras. Oui, peur tu auras ». Surtout si tu cherches la question à la réponse ultime « 42 », si tu trouves les étoiles mourantes, si tu croises l’Alien étrange et dérangeant.
Une mission de 3 mois, nous te confions. Si tu l’acceptes, tu ne pourras plus faire machine arrière. Une fois parti, le retour n’est plus possible, mais l’aventure sera belle et palpitante. L’infini existe, je vous le promets : c’est l’imaginaire des auteurs.

J’ai cédé à l’invitation de M. Lhisbei et je me suis inscrite! 

 

Toutes les infos données par Madame :

Voici donc l’épisode II de notre traditionnel Summer Star Wars, épisode que nous baptiserons L’attaque du Challenge cloné pour respecter la tradition. Le Challenge se tiendra du 21 juin (solstice d’été) au 23 septembre inclus (équinoxe d’automne). Trois mois pour explorer deux genres phares de la SF : le Space Opera et le Planet OPera. Les romans, essais, BD, nouvelles, films, séries, jeux vidéos, compte-rendus d’expositions ou de conférences sont acceptés. Ce challenge est évidemment cumulable avec d’autres : SFFF au féminin de Tigger Lilly, le JLNND de Lune par exemple

Pour participer à ce nouvel épisode du Summer Star Wars c’est très simple :

  • vous vous inscrivez dans les commentaires de ce message (lien vers le message sur le rsf blog)
  • vous chroniquez un ou plusieurs livres/BD/nouvelles/films/séries/jeux vidéos/expositions/conférences estampillés Space-opera ou Planet-opera pendant l’été (du 21 juin au 23 septembre).  
  • vous en rédigez une critique sur votre blog avec le logo ci-dessous et un lien vers ce billet que je puisse recenser les participations (toujours à faire sur le rsf blog!)
  • et c’est tout… bon voyage vers l’infini et au delà !

Bien entendu je ferai des billets récapitulatifs de toutes les participations.

En avant pour l’espace lointain ! Et qu’on se le dise !

 

Un petit pronostique (avec rien de sûr comme d’abitude), plutôt du « où » que du « et » :

  • Un feu sur l’abîme de Vernor Vinge
  • Le Cycle de Fondation, tome 4 : Fondation et Empire  de Isaac Asimov
  • Le Cycle de Lanmeur, intégrale, tome 2 : Les enfants du Léthé  de Christian Léourier

 

Bonne lecture!!!

L’Opéra de Shaya de Sylvie Lainé

ID :

Auteur : Sylvie Lainé – Edition : Actusf – Parution : 17/04/2014 – 192 pages – Prix : 11,40€ – Genre : science fiction, space opera, nouvelle

Quatrième de couverture :

So-Ann, née dans un vaisseau spatial, a du mal à s’habituer aux coutumes étranges et contraignantes des mondes où se sont établis les humains. Alors quand elle entend parler de Shaya, cette planète où la faune et la flore sont en totale empathie avec ses visiteurs, elle n’hésite pas une seule seconde. Mais en vérité, qui s’adapte à qui ? Quels mystères se cachent dans ce monde qui semble idéal ?

Depuis le temps que j’entends dire en festival que les textes de Sylvie Lainé sont superbes, je m’y suis enfin collée !

Mon ressenti :

Ce livre est un recueil de quatre nouvelles. Je les ai lu tout simplement dans l’ordre d’apparition. Elles sont introduites par un texte de Jean-Marc Ligny plus qu’enthousiasme. J’avoue qu’il m’a fait un peu peur, car quand on me vent trop un texte j’ai toujours peur d’être déçue. Le recueil se termine par une interview de l’auteur qui revient sur son enfance et sur ce que lui a apporté la lecture.

  •  L’opéra de Shaya

J’ai été un peu refroidie au départ par cette nouvelle, le début était très classique, gentillet, voir un brin utopiste… J’étais déjà en train de grommeler « mouaissss mais encore ». Mais je me suis bien fait avoir ! Et dans le bon sens ! Difficile de parler de cette nouvelle sans en dévoiler trop et vous gâcher la surprise. En quelques mots l’héroïne So-Ann est à la recherche d’une planète naturelle, qui lui ramène une bouffée d’air pur et de liberté après tous les monde formatés qu’elle a arpenté. Elle la trouve sur Shaya, mais est-ce vraiment la liberté? Après un début très convenu, l’auteur nous met une grande claque et développer un concept sur le rapport à l’autre des plus intéressant.

  • Grenade au bord du ciel

L’idée est ici dès le départ très intéressante. Une expédition découvre un artefact ancien autour de la planète Praxe. Celui-ci révèle des capacités étonnantes. Le format de nouvelle colle très bien à l’histoire. La suite c’est au lecteur de l’imaginer, quel sera l’impact de cet artefact sur l’humanité? est-ce une bonne idée de vouloir le ramener ? Ce que j’ai trouvé le plus intéressant dans ce texte est la description de l’astéroïde qu’on peut visualiser sans aucun problème.

  • Petits arrangements intra-galactiques

Une petite nouvelle fun. On a un peu l’impression d’un gag entre sapinou et couleur schtroumf.

  • Un amour de sable

Un texte qui présente une perspective très intéressante. On attend souvent des extraterrestres un raisonnement identique à celui de l’être humain, une façon comparable de réagir, de ressentir. Mais qu’est-ce qu’on en sait puisque l’autre n’est pas humain ?

 Au final, Sylvie Lainé nous présente quatre textes sur la rencontre de l’autre, l’échange, la découverte, qui sortent des sentiers battus. J’ai eu un véritable coup de cœur pour L’opéra de Shaya et j’ai apprécié les autres nouvelles mais avec moins d’enthousiasme.

 D’autres avis chez : Vert, Jeanne A. Debats, Tigger Lilly, Lorkhan

n°3 N°25

 n° 4 n°1

Saga, tome 1 de Brian K. Vaughan & Fiona Staples

ID :

Scénario : Brian K. Vaughan, Illustration : Fiona Staples – Edition : Urban Comics (Indies) – Parution : 14/03/2013 – 168 pages – Prix : 15 €- Genre : SF, comics

Quatrième de couverture :

Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.

 

J’ai craqué l’année dernière sur la couverture de ce comics. Priceminister m’a donné l’occasion de la découvrir suite au Festival d’angoulême. Il propose aux blogueur d’élire leur lauréat parmi les sélectionnés pour le Festival.

 

Mon ressenti :

Comme c’est le dessin qui m’a interpellé, je vais commencer par en parler. Je ressors un peu mitigée de la lecture de ce comics. J’aime beaucoup les dessins des personnages, ils les rendent très vivant et arrivent à faire passer beaucoup d’émotion. Le dessin sert aussi très bien des personnages qui donnent la chair de poule, comme cette mercenaire mi-femme mi-araignée… yerk. Par contre je n’ai pas du tout aimé les fonds, les paysages, qui m’ont fait penser à certains manga où la toile de fonds est reléguée au second plan. Comme l’image est très importante dans les comics, cela a un peu altéré ma lecture.
L’idée de départ est assez classique, les deux héros sont des sortes de Roméo et Juliette extra terrestres, avec un bébé en plus. Ce qui n’est pas aux goût de tout le monde. Ils sont donc pourchassés. Voilà pour l’histoire principale. A celle-ci s’ajoutent des histoires parallèles, dont celle d’un mercenaire qui veut libérer une enfant esclave sexuelle sur la planète du sexe, où encore celle d’un prince robot qui veut rentrer chez lui pour voir sa femme enceinte. Cela donne un joyeux méli mélo, dont je n’ai pas toujours trouvé la cohérence. Le comportement des jeunes parents vis à vis de leur bébé est également étonnant. Ils veulent le protéger, mais donne un peu l’impression de transporter un paquet comme un autre….

Au final un dessin qui m’a plus en partie et une histoire qui me plaisait mais qui ne m’a pas totalement convaincue. Mi figue mi raisin.

D’autres avis chez : Jae-Lou

n°16

Quantika, tome 02 : L’ouvreur des chemins de Laurence Suhner

ID :

Auteur : Laurence Suhner – Edition : L’Atalante – Parution : 24/10/13  – pages – Prix : 23€ – Genre : Science fiction

Quatrième de couverture :

Après la disparition d’Ambre dans la cuve où les Bâtisseurs avaient emprisonné le Dévoreur, le cataclysme a gagné la surface. Une torche blanche fulgurante transperce à présent la carapace du Glacier et pointe vers les étoiles. Déplacements de populations, course poursuite entre scientifiques et miliciens… sur Gemma, le chaos règne. Alors que les rescapés de l’équipe Archéa se réfugient auprès des indépendantistes, Ambre revient à elle, veillée par le Dieu Sombre. Malgré ses efforts, ses tentatives de communication avec son sauveur tournent court et la colère l’envahit. Pourtant, seul le Dieu Sombre sait. Gardien des cycles, tu es la mémoire et l’oubli. Tu ouvres et tu choisis, Le lieu comme le destin. À toi le un et le multiple, Tu es l’Ouvreur des Chemins… Ainsi veut le mythe. Vestiges.

 Le tome 1 de quantika m’avait séduite (ma chronique ici) j’avais donc très envie de lire la suite. Ce fût le cas en février dernier et comme pour le tome 1 j’ai lu L’ouvreur des chemins en lecture commune avec Jae-Lou.

 

Mon ressenti :
Après le premier chapitre, le récit reprend directement à la fin du tome 1. L’auteur m’avait confié aux Utopiales qu’elle n’avait prévu qu’un seul tome au départ et pas deux. Cela rend la lecture très dynamique. Il m’a tout de même fallu un peu de temps pour me réapproprier l’histoire, les personnages. Ce laps de temps passé, j’étais « à fond ».

L’histoire continue en étant toujours aussi rondement menée. En bref de l’action, mais aussi beaucoup de réflexion sur les relations humaines et inter espèce. L’auteure n’est pas tombée dans la facilité. En effet, elle aurait pu nous faire un coup genre « c’est formidable Ambre et son sauveur étranger se comprennent immédiatement et parlent d’un coup un langage universel.. » ect. Mais ce n’est pas le cas. Seul regret, la mystérieuse civilisation des bâtisseurs est peu abordée dans ce tome. Comme il y a trois tomes, la fin n’en est pas vraiment une, mais au moins le livre ne se termine pas par un cliffhanger (comme pour le tome 1).

J’ai beaucoup aimé dans cette partie les interactions entre l’étranger et les humains. Je les trouve très intéressantes et j’insiste sur le fait que l’auteur ne choisit pas la simplicité. Elle réussit à décrire avec brio une autre espèce sans qu’elle soit proche des humains dans la façon de pensée. On les attend scientifiques puisqu’ils ont des vaisseaux spatiaux, mais en fait cela n’a aucun rapport ! Leur fonctionnement dépasse la pensée humaine. C’est très bien vu. D’ailleurs Ambre Pasquier m’a bien fait rire en essayant de communiquer avec son sauveur, Tokalinan, en dessinant des atomes… ça ne me serait pas venu à l’idée comme approche.

Une seule chose ne cadre pas par rapport au personnage d’Ambre. Avec tout ce qu’elle a vécu, je ne comprends pas qu’elle rejette une sorte de communication par télépathie. Pourtant c’est ce à quoi ressemblent ses « échanges » avec le dieu sombre.

Au final un deuxième tome qui m’a beaucoup plu, dans le développement des personnages, la découverte de Tokalinan et ses interactions avec les humains, avec l’effet de découverte de la planète Quantika en moins, par rapport au tome 1. Seul côté un peu négatif du livre les explications scientifiques, un peu trop poussées pour moi.

D’autres avis chez : Blackwolf

 n°2  n°17  n°1

Sous l’ombre des étoiles de Thomas Geha

ID :

Auteur : Thomas Geha – Editions Rivière Blanche – Parution : 2 Décembre 2013 – 198 pages –  Prix : 17€ – Genre : SF.

Quatrième de couverture :

« Kee. Il s’appelle Kee Carson. Ses yeux pleurent du sang. » Sous l’ombre des étoiles nous raconte l’histoire de Kee Carson, recueilli par la Tribu de l’Espace sur la planète Seinbeck, après une cryoveille de 250 ans. Il était tireur d’élite dans l’armée humaine qui combattait les Salamandres. Il découvre à son réveil que les deux espèces vivent maintenant en harmonie sur cette planète, ce qui est un peu dur à avaler pour lui, surtout quand il fait la rencontre de Sirval, le Salamandre de sa Tribu ! Cependant cela se comprend, car ils affrontent maintenant un ennemi commun, qui plus est sur une planète souvent hostile, les autochtones Seinbecks

 

Thomas Geha, un nom lu régulièrement sur la toile, chouchou des mamies de book en stock … Il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre de le lire ! Merci à Book en stock et à Rivière blanche pour m’en avoir donné l’opportunité.

Mon ressenti :

En quelques pages, le décor est posé et le lecteur plongé dans l’histoire. Kee Carson, tireur d’élite dans un vaisseau spatial, le templier, se réveille après deux siècles d’hibernation sur la planète Seinbeck. Il va devoir s’adapter à ce nouveau monde, où les ennemis sont devenus amis. Point de guerre inter galactique ici (juste des vestiges), mais des rapports humains (comment dire, inter espèce?). L’adaptation de Kee à son nouvel entourage, à ses nouveaux compatriotes, dont fait parti Sirval, représentant de l’espèce des salamandres, les anciens ennemis des humains, va nourrir la réflexion du lecteur. Comment se comporter face à un ancien ennemi, que l’on doit accepter en ami (et que tous ses comparses considèrent comme un ami)? Comment accepter la différence ? Sur quoi se base le rejet de l’autre ? Il est bien entendu possible de lire sans trop se poser de question. Le récit est d’ailleurs rondement mené et je me suis retrouvée très rapidement à la fin du livre.

Ce qui m’a étonné dans ce livre, c’est que l’histoire se passe quand même à l’échelle d’une planète, il y a de nombreux personnages, des batailles… et le souvenir que j’en garde est comme celui d’un huis clos, uniquement basé sur les échanges intimistes entre les personnages. Peut-être parce que l’auteur insiste sur les rapports entre les différents protagonistes ?

Le personnage de Kee m’a beaucoup plu. Il reste bloqué au départ sur ses à priori (les salamandres sont nos ennemis), puis il arrive à évoluer. Je pense que cette intelligence n’est pas donnée à tout le monde.

Au final j’ai bien aimé cette lecture porteuse d’espérance, sur fond de planet opera, Tomas Geha porte un message de tolérance. Cependant j’aurais apprécié un peu plus d’action et un format un peu plus long. Cette lecture m’a en tout cas convaincue de découvrir d’autres textes de l’auteur.

D’autres avis chez : Blackwolf, Licorne, Jae Lou, Dup, Phooka, Ramette, Lhorkan, Lune, Cornwall

 

 

 

  n°12